Les adultes ont enfin leur Harry Potter ! Avec The Magicians, on suit le parcours (initiatique ?) de Quentin Coldwater, jeune rêveur introverti et un tantinet névrosé. Il est accompagné d’une belle brochette d’anti-héros aux personnalités bien marquées, dissemblables mais complémentaires.
Si le rapprochement avec la saga Harry Potter est inévitable, c’est d’abord parce que Quentin ressemble étrangement au personnage principal (avec quelques nuances, notamment physiques). Rêveur et solitaire, doux comme un agneau, Quentin n’a qu’une seule camarade : Julia, son amie d’enfance qui le surnomme Q. . Mais le jeune homme manque d’assurance, de confiance en lui et fait preuve de maladresses. Au moment d’entrer à la Fac, Q. est conduit malgré lui dans une école de magie : l’université Brakebills. Évidemment, le lieu est tenu secret et invisible aux yeux des vulgaires « moldus », un terme qui sera repris avec sarcasme dans la série – sans parler des autres références à la saga de J.K. Rowling.
Avec l’aide de ses professeurs, Quentin va révéler au grand jour le pouvoir qu’il détient et apprendre à le contrôler pour combattre l’ombre maléfique qui plane sur Brakebills (humm, ça ressemble bizarrement à une histoire qu’on connaît bien…). Dans sa nouvelle école, notre geek esseulé fera aussi quelques rencontres inattendues telles qu’Alice, caricature d’Hermione, intello puissante mais psychorigide et ado sur le retour vêtue comme une écolière. Sans oublier d’autres élèves et enseignants plus excentriques les uns que les autres. Heureusement, les ressemblances s’arrêtent là, laissant place au génie de cette fantastique série !
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