C'est sur cette morale que toute l'intrigue se déroule.. "Comment as tu su que j'étais magicien?" "A ton niveau de traumatismes"..
Le manque d'humour qui stagne dans des dialogues innondés de "fuck" à toutes les sauces, reste insuffisant.
SPOIL:
Quentin, le protagoniste anti-héro et antipathique plombe l'histoire dans une constante victimisation de sa souffrance. On en vient à espérer sa mort ... qui arrive donc, mais trop tard Tous les personnages en souffriront. Fait notoire que Penny relèvera : pour lui, pas une seule larme ne coulera.
Heureusement, Penny relève les situations racistes avec un fatalisme ironique, car il en prend plein la gueule, et il est le seul à en parler! A noter que la plupart des personnages racisés sont de vraies blagues ambulantes et donc incrédibles..
Scénaristiquement la métaphore sur l'écriture de l'Histoire et par qui sa narration est-elle menée est fort intéressante. Tout comme celle sur l'industrie du cinéma.
On appréciera le nihilisme d'Eliot qui désanchante avec désinvolture tous les mondes merveilleux. Et Il a de quoi car il enchaînera la mise à mort par la production de tous ses amoureux.. encore une fois les queers n'ont pas le droit aux histoires d'amours.