Alors oui. Comment ne pas penser à Malcolm in the middle en regardant cette série ? Tout peut commencer par le nom. Puis dans les premiers épisodes, on grince des dents. Personnages faisant étrangement penser à Malcolm, histoire similairement la même... On se demande comment, en voulant copier la fabuleuse et irremplaçable série Malcom, ils comptent nous faire accrocher.
Puis finalement au bout de quelques épisodes, on se surprend à sourire régulièrement, on trouve les personnalités des personnages bien originales et finalement très différentes de celles de Malcolm.
Commençons par Franckie (Patricia Heaton), la mère et également voie off qui nous guidera tout le long des épisodes n'a, au final, de Lois que sa forte volonté. Une volonté presque nécessaire à une mère pour se donner la force de gérer son boulot et l'éducation de ses trois enfants.
Mike (Neil Flynn), le père. Calme, posé, le contraste même de Franckie.
Puis arrive le tour aux enfants. Axel (Charlie McDermott), l'ainé, stéréotype de l'adolescent trainant en caleçon et son incontournable « je m'en foutisme ». On remarque tout de même une lueur dans ses yeux quand il est a proximité de jolies filles et de ses potes, qui nous fait supposer que finalement, il y a peut être de l'activité là dedans. Personnage finalement très sympathique qui se développe mieux au fur et à mesure des épisodes.
Sue (Eden Sher), l'adolescente. Sue a un sourire de fer. Sue est maladroite. Sue fait toujours tout de travers, malgré les bonnes intentions. Sue fait pitié autant qu'elle agace.
Puis le petit dernier, Brick (Atticus Shaffer), gamin complètement asociale, passionné par les livres qui se murmure à lui-même.
C'est finalement un plaisir de retrouver cette famille de classe moyenne, déjantée à leur manière. Oui, the middle n'a pas inventé la pâte à pizza, elle n'est pas révolutionnaire. Mais elle est touchante et elle fait rire. C'est l'essentiel.