En commençant The Midnight Gospel, j’avais déjà des attentes, étant fan d’Adventure Time de par son originalité et sa direction artistique. Pendleton Ward m’avait donc déjà conquis.
Cependant, malgré mes attentes, je ne mesurais pas la claque artistique que j’allais me prendre.
The Midnight Gospel, c’est 8 épisodes tous indépendants (bien qu’ils suivent le développement spirituel et philosophique du personnage principal) qui abordent de grands thèmes comme : la méditation, la magie, le pardon mais encore la spiritualité. Ce sont tous des témoignages d’esprits avec leur connaissances dans ces matières, qui vont expliquer à Clancy (personnage principal) leur savoir.
Tout ça, c’est supporter par une animation complètement indépendante mais surtout très absurdes en premier temps, voir même inexplicable. Cependant, selon moi l’animation - fait en partie pour poser l’univers et la DA tel un trip – n’est pas seulement ce qu’elle est, mais est sujet d’interprétations tellement grands et profonds que l’animation est en quelques sortes une deuxième lecture. Bien évidemment, il faut s’approprier des notions et des courants sur ces thèmes bien précis pour mieux interpréter, mais c’est par ici que se dresse la fabuleux travail de cet animateur grandiose qu’est Pendleton Ward.
D’un point de vue personnel et purement subjectif, il m’a poussé à me comprendre mais surtout à développer une certaine curiosité pour ces thèmes, qui me permettront dans ma vie même d’être plus grand. The Midnight Gospel, c’est une œuvre artistique contemporaine incontournable, mais aussi un outil de développement personnel qui vous aidera énormément si vous voulez devenir meilleur.
C’est pour quoi je lui donne la fabuleuse note de 10. Il est tout à fait compréhensible d’être sujet à ne pas aimer ce qu’il est dans sa forme, car je l’accorde il est difficile à cerner surtout à cause de son animation qui est en majorité du temps dépendante de ce que raconte les personnages. Mais je vous invite très honnêtement à décrocher de l’animation (qui ne veut pas dire non plus ne pas regarder car vous pouvez tenter d’interpréter en même temps), car je vous le jure il vous montrera ce qu’est la vie et la mort dans leurs formes les plus complexes au plus simples, et la difficulté à surmonter la douleur, la souffrance, qui sont la nature même des dialogues entre Clancy et l’invité.
J’ai encore tellement de choses à dire. Mais n’est-ce pas par ici que se dresse le chef d’œuvre, et son sens ineffable ?