Quelque part dans le pays de Navarro et Derrick…
… En beaucoup mieux tout de même, l’air est bien là mais la chanson sonne mieux. Un scénario bien ficelé, une intrigue prenante mais on n’est pas forcément transporté par le casting.
Le père, James Nesbitt, n’est pas très glamour, ceci dit ce n’est pas ce qu’on lui demande mais il est particulièrement agaçant d’obstination, toujours sur les starting block avec l’air un peu demeuré.
La mère, Frances O’Connor, est plus douce, plus touchante.
L’ambiance général est au verdâtre et Châlon du Bois ne donne pas envie d’y passer des vacances, le bourg fait plutôt froid dans le dos. Mais bon, on se laisse tenter par l’enquête et on en prend pour 8 épisodes.
Tchéky Karyo va diriger l’enquête avec le père. On navigue entre 2006, 2009 et aujourd’hui sur cette affaire de disparition d’enfant non résolu.
Tchéky Karyo en canard boiteux, n’est pas dénué de charisme, mais il a une façon bien particulière de faire l’acteur, avec un style ampoulé qui lui donne un jeu improbable. Il passe d’un film à l’autre, raide comme la justice, sans vraiment se fondre dans le moule. Dommage ce type a quelques atouts.
En bref, une série pas très réjouissante, quelques longueurs, du glauque et un côté franchouilllard persistant.
Une bonne surprise : Emilie Dequenne est tout à fait crédible en inspectrice chic et choc.
L’épisode final est un peu tiré par les cheveux, mais à priori la fin justifie les moyens. J’ai cru comprendre que la saison 2 était en cours… à suivre ou pas, au choix.