Sygeplejeskolen est une série danoise nous introduisant dans le milieu hospitalier des années 50. Il se focalise sur des élève-infirmières tandis qu’un nouveau programme est mis en place, permettant à des hommes d’entrer dans cette profession jusqu’à présent réservée aux femmes.
Ces élève-infirmiers vont devoir combattre les préjugés de nombre de leurs supérieur(e)s, les jugeants inattentifs, peu rassurants pour leurs patients, et pas assez brillants pour être médecins. Donc il y aura du sexisme envers ces nouvelles recrues, et des coups bas, mais ne vous détrompez par, leurs pendants féminins ne seront pas non plus à l’abri.
Cela fait plus d’un an et demi que j’attendais de voir cette série, et quel timing de faire le parallèle entre cet hôpital danois des années 50, et nos hôpitaux actuels, déjà surchargés en temps normal, devant faire face à une terrible pandémie.
Quelques éléments m’ont marqué notamment :
- une époque où si tu chopais la Polio, tu pouvais être entubé et un infirmier restait 24h sur 24h en actionnant ton respirateur manuellement
- une époque où tu touchais les poignées de porte sans inquiétude
- où l’on proposait de la bière aux patients comme s’ils étaient au Bar.
- le côté un peu dur, où tu n’as le droit qu’à une visite hebdomadaire d’une heure, même si tu es un enfant seul
- encore une fois la dureté d’une certaine infirmière (bon les scénaristes doivent en rajouter)
A la base je souhaitais regarder cette série car je suis d’une part attirée par le Danemark, mais aussi par les années 50 (non pas que la vie y était forcément plus simple que maintenant).
J’étais aussi curieuse de voir ce que donnait Morten Hee Andersen en dehors de Herrens Veje/ Au Nom du Père où il était très bon à mes yeux (au final ici son personnage, qui était censé être le personnage principal est agaçant car il n’en fait, que trop souvent, qu’à sa tête, et se met dans de mauvaises situations).
J’aurais aimé que ce soit un 7, mais à mes yeux il y a des défauts qui ont du mal à passer :
- Le plus évident et le plus dérangeant : de grosses ficelles scénaristiques
- Les personnages assez grossiers dans la 1ère saison :
- - le nouveau soldat qui parait droit dans ses bottes, mais ne l’ai pas tant que çà
- la riche héritière au grand coeur, qui veut se prouver
- la bonne copine, qui réagit direct, un peu envieuse, un peu stupide
- le croyant, gentil mais pas non plus toujours futé
- le 3e homme qui est souvent la 5e roue du carrosse
- Else, la garce
- L’étudiante de 3e année toujours dans les coup fourrés, mais pas méchante
- La pince-sec de Madsen
- Le médecin qui se tappe les élèves impunément, et se prend pr un grand ponte
- La femme, ancienne élève, qui sait qu’elle est cocue
- Le jeune médecin méprisant
- Le côté « Je t’aime moi non plus » dans la 1ère saison
- Les infirmier(e)s ne sont pas les plus futé(e)s => pas assez intelligents pour avoir recours à un moyen contraceptif, n’ont pas retenu les cours élémentaires de S.V.T
- Un casting un peu trop âgé (27 à 31 ans) par rapport à ce que l’on nous dit d’eux
Néanmoins, j’ai regardé les deux saisons, et je tiens à dire que la seconde saison cherche à contre-balancer les défauts initiaux des personnages. Elle s’avère grâce à cela moins pénible, à moins que je me sois juste habituée, ou que le départ de Monsieur Jen’enfaitqu’àmatête ai remonté le niveau ?
En résumé, cela se regarde si vous n'avez pas mieux à faire, aimez le Danemark, les années 50. La série s'améliore légèrement (à mes yeux) lors de la 2nde saison.
A priori une 3e saison est prévue, mais au vu du climat actuel pour les monde de l'audiovisuel je ne sais pas ce qu'il va advenir.
Good nursing and loving care are not a question of gender,
but having your heart in the right place.