Courte critique pour dire que The Oooooh-Aaaaah, dans sa prétention à être une série profonde et fantastique qui décoiffe la chevelure cérébrale du spectateur hagard et allongé sur son divan en cuir, ne dit rien, n'a rien à dire, est un divertissement (sans blague?) pur jus - et même pas bio en plus.
Sentiment infâme d'avoir perdu huit heures, partageable par tant d'autres spectateurs avant et après moi, et de n'avoir rien retrouvé.
Message aux réalisateurs : n'infligez à personne une deuxième saison, ou bien cuisinez à la crème et non à la sauce tomate.
Nombre de série sur Netflix sont déjà des coupes de champagne en plastique vides, et je vous assure que des brouettes d'autres séries aussi sirupeuses et lentes que celle-ci arrivent sur des chevaux vapeurs, voire des licornes intergalactiques.
Si vous voulez des
histoires d'anges, de docteurs allergiques aux cons-centrés de tomates, d'individus qui gesticulent,
allez lire, oui, LIRE, un roman de... de - pardonnez-moi, c'est un autre que moi qui parle - de... Bernard Réverbère. Parce qu'à voir cette série, il y a plutôt de quoi être vénère, Homère !... Homère?... Oui, tenez!... Quittez télé, bébé, mémé et vos quatre écrans Bêtflix et courez plutôt lire Les Aventures de Télémaque !
Comment ça que cette critique elle n'est pas constructive? Comment ça qu'elle vous prescrit d'adopter un certain comportement?... Pour peu qu'elle soit lue, cette critique, déjà elle s'en va, au vent mauvais, qui l'emporte, de ça, de là, pareille à la feuille morte, au souvenir d'avoir regardé une série qui n'en valait pas la peine, et encore moins la haine. Vous n'aurez donc pas ma haine, pâteux réalisateurs !