the best open-space ever !
Tout commence dans la petite ville de Scranton ou rien ne bouge. Dunder Mifflin est une société de vente de papier tout à fait ordinaire dont la vie routinière tue son personnel à petit feu. Rien de passionnant, juste du quotidien si seulement il n'avait pas à leur tête Michael Scott (interprété par Steve Carrel), le pire des patrons, ignare, irresponsable, égocentrique, incompétent, gaffeur et que son second n'était pas Dwight Schrute, un commercial vivant dans une ferme et qui se comporte comme un gladiateur des temps moderne, persuadé que le combat sauvage est une des seules issues qui restera bientôt à l'humanité. À coté de ses énergumènes dérangés, on suit les aventures de Jim, le seul commercial malin terriblement amoureux de Pam la réceptionniste déjà fiancé. Vous découvrirez aussi que les fous sont bien plus nombreux...
Une des choses les plus intéressante dans cette série c'est comment la Forme est traité. Nous n'assistons pas à un soap des plus banale avec des décors préconçues et des angles de caméra décidé à l'avance mais à un reportage, un documentaire, filmé parfois à la main, parfois un peu caché, prenant des témoignages des protagonistes. Cela nous donne une sensation complètement différente, ou la caméra devient un personnage à part entière qui nous permet de nous introduire encore plus loin dans les relations, la psychologie et les plus embarrassantes situations. Cela renforce terriblement la série, qui possède en plus des acteurs irréprochables à mon sens. On y croit à fond.
Et c'est parce qu'on y crois que tout ce qui nous est raconté nous fait mal pour ces gens, que nous ressentons de la gène lorsque Michael Scott fait des bourdes aussi grande que lui (et il en fera...), que nous ressentons de la joie lorsqu'un évènement sympa se déroule, que nous ressentons de la tension, du dégout, des larmes... Impossible de ne pas être en osmose avec cette série. Trés rare sont celles qui y arrive. Du génie.
L'humour de cette série se rapproche de l'Absurde sans y aller mais ce qui est génial c'est qu'avec le ton "réaliste" de la série, les réactions sont compréhensible et les personnages réagissent comme il faut, avec leur propre personnalité. Une ligne de texte ou une action prévu à un personnage ne peut être effectué par un autre vu qu'ils sont tous unique, si différents. La plupart cherche un gros salaire, plus de vacance ou à garder leur emploi menacé par la crise. Des préoccupations ordinaires extrêmement mal gérés par un patron qui n'aurai jamais dû l'être et qui même trés souvent les empêche de travailler.
Ponctué par des interventions magique de Jim ou Dwight, la série ne gagne qu'a être vue ne serait-ce que pour la culture de personnages bien fait et bien écrit. Il y a d'ailleurs beaucoup de petit rôle occupés par des scénaristes. Lorsqu'on sait ça, on réalise ce qu'ils font vivre à leur personnage et ça prend encore une autre dimension.
Ce concept de caméra embarqué vient des Anglais. En effet, la série à été créé au royaume de la reine et y a connu un assez franc succés qui lui a permit de voir son principe racheté et redéveloppé par les américains (et même par les français, mais nous tairons cette information.). Je vous parle de la version US, donc. La première fois que j'ai vu cette série c'était la version anglaise qui, au lieu de me faire rire, m'a mis mal à l'aise, comme les anglais savent le faire. Je n'ai pas ris une seconde et je trouvais ça malsain. Par contre, un coup d'oeil à la version du grand frêre et ... j'étais dedans. Voila qui explique pourquoi la première saison n'a que 6 épisodes (format anglais) mais qu'a partir de la seconde il y en a 24 et que la liberté américaine reprend le dessus. Je n'ai pas vu plus de la version anglaise donc je m'étendrais pas la dessus.
À l'heure actuelle, la saison 7 vient d'arriver. Jetez-vous dessus, c'est de l'or en barre... ou en série. Vous ne pouvez qu'y gagner !
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