De la Taxinomie des Séries de Divertissement...

Même si le genre "Séries de Divertissement" a, au fil du temps, développé une bio-diversité quasi infinie, celle-ci peut néanmoins être réduite a deux grandes souches initiales qui, elles-mêmes, si l'on respecte la logique du classement taxinomique, donneront naissance à divers embranchements et sous-enbranchements jusqu'à parvenir au bout du bout à diverses espèces et sous espèces.

Mais, si l'on en revient donc aux souches originelles celles-ci, au nombre de deux, se répartissent ainsi :

• Les premières abêtissent ceux qui s'y collent. Elles n'apportent qu'un vide abyssal supplémentaire au monde qui, pourtant, n'en a déjà pas besoin.
  Leur nom savant est "Abetissus Conarissum Vulgaris".
  A défaut de vraie finalité dans la chaîne alimentaire culturelle, les espèces issues de cette branche initiale n'ont d'autre but (ne parlons surtout pas d'ambition !) que de rendre plus bêtes, plus vulgaires, plus idiotes les malheureuses victimes qui s'en nourrissent.
  Les géniteurs de ces espèces n'ont généralement d'autre ambition (là, le mot est approprié !) que de se foutre de la gueule du public et, si possible, en se faisant un max de pognon.
  Pour donner une illustration concrète à ces propos qui pourraient apparaître abscons aux victimes précitées je pourrais classer comme "espèces" issues de cet embranchement originel : "Plus belle la vie", "Friends", "Scènes de Ménage", "La petite histoire de France", etc. etc. etc.
  La liste est infinie et s'allonge chaque jour un peu plus !




• Les secondes, même si au final elles ne rendent personne "plus intelligent" ni le monde plus beau, ont au moins un mérite essentiel : Elles savent procurer un vrai plaisir. Elles savent susciter une émotion.
  Un plaisir qui n'est pas vain.
  Un plaisir qui n'est ni totalement gratuit, ni totalement inutile.
  Un plaisir et une émotion qui apportent vraiment "quelque chose" au public même si ces Séries de divertissement n'ont pas pour objet, ni de changer le monde, ni d'améliorer le genre humain.
  Mais, au final, qu'y a-t-il de plus important pour la condition humaine que de maximiser son plaisir et de ressentir des émotions ?
  Leur nom savant est : "Qualis Intelligentia Superficialis".
  Les géniteurs de ces espèces ont un point commun : S'attacher à produire une oeuvre de fiction de qualité et respecter leur public.
  Cette seconde ramification de l'embranchement originel compte, malheureusement - on s'en serait douté ! - beaucoup moins d'espèces que la première. Mais il en existe quand même pas mal. Et c'est heureux.
  Ainsi et sans remonter à l'origine des temps, la série des "Malcolm" est un bon exemple d'espèce issue de cet embranchement initial.
  Et bien sûr aussi, tout au sommet de cet embranchement de la chaîne alimentaire culturelle "Kaamelott" !

Eh bien, pour en revenir concrètement à l'objet de ma critique, si je devais classer la Série "The Office" dans l'une de ces deux catégories, il est clair que je la mettrais sans l'ombre d'une hésitation dans...
... la seconde.
Et très haut même dans l'échelle de valeur...!