effet kisscool

Les deux malchances de Seth Mc Farlane
1- le génial créateur d'american dad retombe dans le même travers que pour son long, ne pas oser comme il le fait dans sa série animée. Alors qu'american dad ose tout, dans son western seth hésitait, n'osait pas, un peu drôle, un peu transgressif, mais pas vraiment. Un truc hybride, avec des amorces de gags potentiellement énormes mais avec de la retenue, faut pas déconner là c'est un vrai film
Pour Orville c'est pareil, il hésite entre le fanfilm et la franche déconnade. Tous les codes sont soigneusement et, bien, là. L'univers star trek, avec ses holosuites et le reste font plaisir à voir, et puis des blagues vaguement potaches qui dans un autre contexte auraient pu faire mouche. pas de chance, il faut choisir, soit faire le Monty python de l'espace soit faire son jj abrahams. Quelle que soit l'option choisie l'essentiel était de faire un choix
2- deuxième coup dur , pour le coup vraiment de malchance, c'est la sortie de la dernière déclinaison de la licence Star Trek qui sort en même temps. Et là pas de bol car elle est magnifique, elle respecte les codes trekkies tout en y apportant une modernité dans l'air du temps (bon passé le premier moment de d"interêt les klingons oldschool m'ont vite saoulé et je passe leurs séquences en vitesse rapide ) et du succès des blockbusters, une héroine outlaw, une morale plus floue que celle a laquelle nous avait habitué ST

Seth Mc Farlane aurait du choisir la voie de la déconne avec un grand D, mais visiblement paralysé part l'enjeu, Orville est une vraie série de fan, le résultat est tangent. Entre la restitution du fan transi et la vraie transgression il n'a pas su choisir. Mais est ce que l'on peut vraiment parler de malchance ?