Tout a déjà été dit sur Dune, le livre, la version de Lynch... Alors juste une petite chose. Villeneuve réussit selon moi le tour de force du borderline. Quand on flirte avec le pompeux et le grandiloquent sans tomber dedans. Cela ma fait le même effet qu'avec Laurent Gaudé en littérature. Puissance et, d'une certaines manières, grosses ficelles, mais toujours maîtrisées. Ils savent tous les deux quand mettre la dernière touche pour atteindre la puissance maximum en évitant le piège du coup de pinceau en trop.
Mais bien sur cette maîtrise Villeneuve n'a évidement pas attendu Dune pour la contrôler (contrôler une maîtrise, faut vraiment être très fort :)
Incendies, parmi d'autres exemples, un film qui marque durablement
Je vais surement retourner le voir, Dune pas Incendies, celui-ci pas besoin : cf la ligne au dessus