Théodore Roosevelt (1858 – 1919 / 61 ans) Président issu du parti républicain de 1901 à 1909 dont les ancêtres néerlandais avaient émigré au XVII ème siècle tour à tour politicien , gouverneur, Vice-Président, hommes d’affaires, soldat durant la crise de Cuba, précurseur de la construction du Canal de Panama, explorateur. Antithèse de Donald Trump comme travailleur acharné et surtout progressiste. Franklin Delano Roosevelt ( 1882 – 1945 / 63 ans) un des plus grands Présidents des U.S.A. de 1933 à 1945. Cousin du précédent. Sauveur inespéré de la crise économique, industrielle et financière de 1929 en lançant le New Deal, l’A.A.A Agricultural adjustment Act, la N.R.A afin de résorber le chômage par la création d’emplois publics. L’Allemagne Nazie déclare la guerre aux U.S.A. en 1941 selon les accords de défense Nippons-Allemands suite à l’attaque nippone de Décembre 1941 de Pearl Harbor. Charismatique, positif , sérieux , compétent, travailleur autant de qualités dont ne dispose pas Donald Trump avec son QI plus proche du bad boy limite gangster . Les électeurs américains actuels notamment certains incultes supporters de Donald Trump devraient s’intéresser à cette série à titre de comparaison entre l’attitude de leur antipathique champion et celle du jovial Franklin Roosevelt tout au long de son existence . Rappelons que ce dernier fut atteint à l’age de 39 ans (1921) par la poliomyélite le privant de l’usage de ses jambes et il démontra alors un courage exemplaire et un optimisme à toute épreuve. Excellent documentaire nous faisant découvrir de brillantes personnalités dont celle de son épouse Eleanor Roosevelt (1884 – 1962). Je retiendrai son intervention radiophonique pleine d’entrain et d’humour d’un samedi soir de septembre 1944 lançant sa campagne pour un quatrième mandat présidentiel face aux puissants syndicats des chauffeurs routiers au sujet des attaques à tort d’un député républicain qui l’accusait de dépenser l’argent des contribuables tout en mettant la vie de marins en danger par l’envoi d’un destroyer afin de récupérer son chien : « Ces leaders républicains ne se contentent pas d’attaques contre moi, contre mon épouse ou contre mes fils . Non, ils ne se contentent pas de cela, ils s’en prennent maintenant à mon chien Fala. Evidemment, je ne me formalise pas de ces attaques et ma famille non plus mais, Fala, lui s’en formalise. Fala est un terrier écossais et en bon écossais qu’il est, dés qu’il a appris que des gratte-papiers républicains du congrès et d’ailleurs avaient pondu une histoire selon laquelle je l’avais laissé dans les iles aléoutiennes et que j’avais envoyé un destroyer le chercher, coûtant aux contribuables deux, trois, huit ou vingt millions de dollars, son sang d’écossais n’a fait qu’un tour. Il n'est plus le même depuis ! »