Si vous trouvez que tous les anime se ressemble et vous commencez à être lassé de tout ses produits uniformisés, Soultaker est pour vous. En effet cette série de 13 épisodes sorti tout droit des studios Tatsunoko est vraiment originale et hors norme tant sur sa forme que sur son fond.
Tout d’abord ce qui saute tout de suite au yeux, c’est l’esthétique si particulière vraiment très expérimentale. On passe d’un graphisme riche en couleurs éclatantes proches du cellshading à du noir et blanc en passant par des graphismes proche des comics comme Batman, tout ça agrémenté de décors psychédélique. Les cadrages eux aussi sont étonnant, spécialement lors des combats. C’est simple on a l’impression que Tsui Hark a arrêter le cinéma pour se mettre à l’animation. Ce n’est d’ailleurs pas sans rappeler également un certain cinéma d’exploitation japonais des 70’s dans son expérimentations.
Mais il n’y a pas que dans sur le plan artistique que la série diffère de ces congénères, au niveau de la narration c’est pareil. On a un peu l’impression de baigner dans un climat étrange et décalé qui n’est pas sans rappeler les derniers épisodes de la série Evangelion mais avec une bonne dose d’action bien bourrine en plus. Car au niveau de l’action la série penche plus vers le style combats que l’on retrouve dans les série de mécha pure à la gundam wing ou macross à l'exception que les personnages sont ici des mutants. C’est très bourrin et les protagonistes se battent à coup d’énorme coup de poing et autres attaques dévastatrices tel que le « Light breaker » ou « Light Crusher ».
La série n’est pas non plus dénué d’humour même si très peu présent, passant essentiellement par le personnage de Megumi. C’est un mélange de genre improbable qui fait de Soultaker une série a part et qui ne ressemble à aucune autre dans le paysage de l’animation.
Ce 2e volume de la série qui contient les épisodes 5 à 7, commence enfin à nous dévoiler les clés de pas mal de questions posés dans les premiers épisodes de la série. On va tout d’abord apprendre toute l’histoire qui se cache derrière le fameux hôpital lunaire mais aussi derrière les origines de Kyosuke et de ses pouvoirs de SoulTaker ainsi que sur sa sœur jumelle. Tout ça il l’apprendra en se battant face au big boss de la série le fameux Richard Vicent, directeur de l’hôpital aka le SoulCrusher. Il passera, après un dur combat contre ce dernier par le château flottant, où l’on en saura un peu plus sur les Lueurs et leurs rôles avec bien sur un nouveau gros combats. Pour finir sur un épisode un peu plus calme et émotionnel. Pendant ce temps là bien sur en parallèle avec les aventures de Kyosuke, on suit également les aventures de la petite Megumi et Shibo sur lequel on en apprend un peu plus notamment à travers sa relation avec la vice présidente du groupe Kirihara.
Je conseille donc à tous ceux qui ont commencé la série avec le 1er volume de continuer la série, ne serait ce que pour l’énorme claque visuelle, même si bien évidemment le procédé consistant à ne mettre que 3 épisodes sur le DVD afin d’étaler la série sur 4 volumes est très discutable.