Au départ, l’histoire me paraissait ridicule, grossière, peu crédible,... enfin rien qui m’intéressait.
Et puis, j’ai commencé le 1er épisode… pour ne pas lâcher les 15 autres.
C’est drôle (pas si lourd que ça finalement), très bien joué, bien filmé. Les images sont riches en couleur. Les scènes de combat sont réalistes et très bien chorégraphiées.
Paradoxalement c’est vraiment rafraîchissant car malgré les complots en tout genre pour détrôner un roi à base de trahison, meurtres, rébellion, séquestration, enlèvement, tranchage de gorge… (cocktail bien connu pour qui veut renverser le pouvoir) l’histoire et la romance de Nok-du et Dong-ju (et d’autres personnages) m’ont fait passer un agréable moment.
L’acteur principal se paye même le luxe d’être crédible en femme sans en faire trop, ni avoir recours à des tonnes de maquillage. Il a vraiment un physique androgyne collant parfaitement au personnage (à l’inverse, Dong-ju l’est un peu moins en homme, mais bon).
Il faut aussi vraiment signaler la prestation des acteurs secondaires. Ces derniers sont excellents, assez développés pour nous les rendre attendrissants et attachants et nous permettre de ne pas nous lasser.
Par contre, et même si les scènes des premiers épisodes sont vraiment très légères, pleines d’humour et nous bercent tranquillement, il ne faut pas oublié le côté tragique avec tout ce que cela comporte.
Cette série n’est pas non plus exempt de tout reproche, car la romance prend énormément de place jusqu’à amener certaines longueurs avec des flashbacks, doutes, non-dits…, mais rien de grave et pas de quoi (enfin pour moi) accélérer le mouvement (ils sont tellement mignons).
Donc ceux qui sont en attente d’une histoire où les faits historiques et/ou politiques prennent le dessus, passez votre chemin, vous serez certainement déçus.
Pour finir, j’ai passé vraiment un très bon moment et vous le recommande chaudement.
Juste pour info, en guise de présentation d’un personnage, les sous-titres (version Netflix) nous ont offert un joli spoil (je ne dis rien mais c’est, de mémoire, relativement tôt).