No brain, no pain
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Oh la barbe avec mes contrepèteries ! "The talking bed" est une série en dents de scie sur des zombies nous emboîtant le pas, et le justicier Grimes fustige ses bourdes au long des saisons. Un flic mort-vivant sort du coma dans un hôpital abandonné pour rejoindre sa femme qui se fait sur-sauter par son meilleur ami. La surprise n'est évidemment pas là, rien que de très banal. Une série française poserait comme suspens : qui est le père de l'enfant ? Dans une série américaine, autrement dit, une américonnade, le suspens est de savoir jusqu'à quand la nouvelle saison va durer... Ou autre possibilité, y a-t-il un scénariste dans le casting ? Car enfin, une fois sorti du premier épisode de la saison 1, c'est le constat de la copie conforme du film avec Charlton Heston : "Le survivant" en 1971. De quoi y parlait-on déjà ? Pareil : dans un Los Angeles actuel, Neville, un militaire, est l'un des rares survivants d'une contamination ayant tué la plupart de la population humaine en raison d'une épidémie mondiale qui a suivi, mais contre laquelle on ne trouve pas encore d'antidote. Des morts-vivants cherchent à le bouffer tout cru et lui cherche qui d'autre a survécu dans ce bordel sans nom.
Eh bien, vous changez Neville pour Grimes, militaire pour policier, mort-vivant pour zombie, et vous avez la série complète jusqu'à la fin de votre vie, si le coeur vous en dit de perdre votre temps. Durant l'épisode 2, toujours dans la saison 1, donc au second épisode juste, on apprend que les zombies meurent en leurs détruisant le cerveau, exactement comme le public visé. Le suspens s'amplifie : le flic va-t-il découvrir qu'il est cocu avant que l'histoire de fesse secrète ne reprenne en douce (si, si, il y a aussi ici une autre contrepèterie) ? Outre Atlantique, la question est plus mystique : est-il un long chemin jusqu'à Peyton Place ?
Pour le reste, si vous savez faire du boudin à partir d'organes putrides, vous en savez plus que les auteurs de cette série qui n'en finit pas... A la saison deux, les bras m'en tombent et je rongeais mon os en me disant que, pendant ce temps, non pas qu'est-ce qui faisait tant de bruit sous mon lit, mais pourquoi je ne reprenais pas la lecture de la Somme Théologique de Saint Thomas.
A partir de la sixième saison, je commençais à perdre la vue, l'ouïe, l'odorat et tout bon sens. C'est ainsi que pour me tenir éveillé, je décidais de poursuivre en tenue jaune fluo, et c'est ainsi que commença en France la révolte des gilets jaunes : on en a marre des séries pourries à la télé, rendez-nous le prix de notre taxe TV !
En ce moment de décembre 2018 comme je tapote frénétiquement sur le clavier Azerty, seul symbole survivant de la colonisation américaine merdiatique de masse, je me demande si cette série prophétique sur l'avenir des français en cette fin d'année insurrectionnelle, n'avait pas tout entrainé, et le tout-à-l'égout.
3/10 parce que les zombies m'ont bouffé les autres doigts. Pourris !
Créée
le 4 déc. 2018
Critique lue 257 fois
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