This is not warning. This is punishment.

Saison 7 : 6/10

Si globalement on reste à peine au-dessus des exercices précédents et bien en-dessous des 4 premières saisons, je dois admettre que j’ai pris plus de plaisir à suivre cette saison. En grande partie grâce à l’arrivée de Neagan qui, comme le final de la saison 6 le laissait présager, fait une entrée plus que fracassante. Je reprocherai encore la structure narrative de cette saison, qui perd beaucoup en rythme en se focalisant sur différentes intrigues entre chaque épisode au lieu d’en faire une intrigue commune. Certes, cela permet parfois d’avoir de bons, voire de très bons épisodes ; mais une nouvelle fois, cette saison sera jalonnée d’épisodes au mieux moyens, au pire totalement chiants. La première partie sera globalement la plus intéressante, avec plusieurs épisodes plutôt chouettes, et notamment l’évolution du personnage de Rick.

Autant les saisons précédentes étaient handicapées par une intrigue foireuse ou un troll scénariste en embuscade ; autant cette année, l’intrigue globale était intéressante et même parfois palpitante mais malheureusement entravée par ce rythme mal géré. Ici, plus que jamais, une saison de 10-12 épisodes aurait pu être grandiose. Comme je l’ai dit, j’ai plutôt bien aimé l’intrigue, et c’est sans grande surprise que mes épisodes préférés seront ceux où Neagan fera des misères à Rick et son groupe. Le premier notamment, qui réalise enfin ce que j’attendais depuis un moment. Dommage qu’ils n’aient pas poursuivi lors du mid-season et du season final. Deux épisodes d’ailleurs qui, même si j’ai beaucoup aimé l’atmosphère et les quelques rebondissements, seront quand même un cran en-dessous du premier.

Sur le casting, pas grand-chose à redire. Ça reste dans les mêmes eaux que depuis le début, on pourra souligner que l’épisode 1 sera sans doute le moment le plus poignant et efficace de la part de l’ancien casting. Jeffrey Dean Morgan concrétise ce qu’on avait pu voir dans le final l’année dernière, en volant pratiquement la vedette à tout le monde et se régalant comme pas possible pour donner substance à son personnage. Le bon point est que cette année, les autres acteurs réussissent à faire contre-poids, ce qui rend les différentes interactions plus réalistes et crédibles.

Techniquement, on reste aussi dans les mêmes eaux, même si comme il a été plusieurs fois souligné, on a quand même eu droit à des abominations (le coup de la biche bien sûr, mais aussi plusieurs des insertions sur fond verts). Après, on reste quand même au top niveau maquillage/costume, et Shiva est quand même plutôt bien réalisée. Musique dans les mêmes tons, avec quelques passages sympas, et mise en scène souvent à l’image de l’intrigue elle-même.

Bref, une septième saison qui remonte un peu la pente mais encore avec les mêmes faiblesses. Le fait qu’on se soit posé et qu’un réel antagoniste soit présent rend le tout plus intéressant et si le final était un poil décevant dans sa conclusion, il ouvre la voie à une suite qui peut s’avérer alléchante.