J’avais entendu parler de cette histoire de lettre et de maison il y a quelques années et je m’étais étendu sur le sujet à l’époque. Actuellement, la véritable histoire de cette maison et de ces lettres n’aie toujours pas élucidé et c’est ce qui rend l’affaire totalement effrayante.
On suit donc ici Nora & Dean, jeune couple avec ses deux enfants qui emménage au 657 boulevard Westfield dans le New Jersey. La maison est immense et le couple l’obtient pour pas trop chère, une bénédiction. Très rapidement, la famille reçoit des lettres signé par « Le veilleur » et semble être de plus en plus intrusives au fil du temps. Les voisins sont également très étranges et campés par de très bons acteurs. On se prend à douter de tout le monde et de personne à la fois.
Je dois avouer que ce qui m’a le plus fais flipper dans cette histoire, c’est ce fameux tunnel sous la maison. Un passage secret qui relie certaines maisons entre elles et qui rend les faits encore plus terrifiants. Savoir que des inconnus peuvent se balader chez vous en toute liberté et quelque chose qui m’angoisse assez.
Bobby Cannavale (alias Dean) est l’un des personnages les plus marquants de la série. Je trouve sa performante vraiment bonne et son côté père protecteur est poussé à l’extrême. Naomi Watts campe son rôle de mère de famille à la perfection sans en faire. Les personnages de Pearl et Mo sont aussi flippant. Dieu sait que je n’aimerai pas avoir des voisines aussi envahissantes qu’elles.
En ce qui concerne le déroulement de l’histoire, je trouve que l’on se perd par moment au vu du trop grand nombres d’informations que l’on absorbe. Il y a trop d’enquêtes, trop de personnages et surtout, on ne pousse jamais la recherche jusqu’au bout ce qui fait que l’on perd le fil au découlement des épisodes. Cependant, le fond est dérangeant car nous sommes dans l’insécurité dans notre propre maison et la peur d’être observer à chaque seconde. The Watcher le fait très bien. Le fait de savoir que ce Veilleur court toujours est également quelque chose qui est angoissant. Il vit sa propre vie quelque part et doit jubiler de tout l’enthousiasme autour de son histoire.