HBO sort "Game Of Thrones" en 2011. Gros succès critique et public dès sa sortie.
"Toudoom !" Fait Netflix."Hold my beer !"
Ça dégaine son carnet de chèque.
"Gling !" ça rachète une saga littéraire et vidéo-ludique à succès, plus connue encore que GOT nommé "The Witcher".
Environ 80 millions de dollars sont investis dans l'entreprise.
Alors ? Ça vaut le coup ?
Non.
C'est très bavard. La mise en scène est pauvre (champ contre-champ durant les scènes de dialogue). Les effets spéciaux sont laids (bestiaire sorti d'un jeu vidéo PS2). Le jeu des acteurs est plat (grogner n'est pas jouer Henry !).
Je ne comprends pas...
Où sont passés ces 80 millions ? Dans le cahet de Henry Calvill ? Dans les droits de la licence "The Witcher" ?
Comment peut-on rater une série avec autant de moyens et avec un matériau de base comme "The Witcher" considéré par beaucoup de lecteurs et de joueurs comme excellent ?
Déjà, le projet était faisandé dès l'origine du projet...
Et là je suis désolé mais obligé de comparer The Witcher avec GOT.
GOT en série est né grâce à la volonté de deux fans des livres (les showrunners Benniof et Weiss) qui ont convaincu George R Martin puis HBO de porter sur écran l'oeuvre de Fantasy.
A quoi est dû la naissance de The Witcher en série ?...
C'est un mystère. Mais si je dois spéculer. Je dirais qu'elle est née de la volonté de Netflix de vouloir proposer elle aussi sa grosse saga de Fantasy à l'image de GOT. Rien d'autre !
Et ça se voit ! C'est exécuté sans passion et sans ambition. Et on comprend mieux la chose quand on s'aperçoit que Netflix n'a pas été cherché bien loin pour trouver la personne qui allait s'occuper de son bébé : Lauren Schmidt. Scénariste sur Daredevil, The Defenders et Umbrella Academy. Trois séries Netflix tout de même très moyenne et générique. A part peut-être Umbrella Academy qui sort un peu la tête de l'eau.
Donc un petit conseil à Netflix pour la prochaine fois...
Quand on a un budget de 80 millions de dollars, on prend pas une scénariste "Yes Man".
On prend un Jonathan Nolan (Westworld) un Vince Gilligan (Breaking Bad), un David Fincher (Mindhunter et House of Cards).
Et même si à la fin, on ne peut jamais être sûr d'arriver à un résultat final à la hauteur (la production d'une série étant un processus long et incertain), on s'assure d'avoir des cadors en écriture. C'est la base !