Ça avait pourtant bien commencé : fort de bonnes critiques dans les magasines intellos, d'une interprétation remarquée et d'un sujet attrayant, ça mettait l'eau à la bouche dans un excellent premier épisode. Sur trois, c'est déjà pas mal. Le deuxième tenait en prime les promesses du premier, ça n'est pas systématique. Mais patatras, le troisième a fait misérablement flop hier soir, pour deux raisons complètement indépendantes l'une de l'autre : la première, c'est que ces indélicats de la 2 ont retardé la diffusion de quelques minutes suffisantes pour me priver de la toute fin de mon enregistrement. C'est malin. La seconde, c'est que les scénaristes, peut-être pressés par l'échéance toute proche, ont bourré tous les rebondissements dans les quatre dernières minutes, au détriment de la vraisemblance psychologique, pourtant soignée en début d'histoire. Et voilà que les personnages, pris d'une curieuse hystérie collective, revoient leurs rapports dans l'urgence et à la baisse, dans le plus grand désordre, au seul motif de corser la fin de la saison 1. Un ratage regrettable au vu de l'ambition annoncée.