- 1 pilote de plus de 1h30 vraiment bien foutu pour nous introduire/initier au rakugo.
- 1 suite qui n'est pas en reste & déroule tranquille pépère, pour 1 ensemble qui ne manque pas de philosophie de vie, & pour cause... puisque le rakugo met en scène les rapports humains dans toute leur diversité, un sujet d'inspiration sans fin.
- 1 yakuza prénommé Toraji (rôle principal) aka Kotora l'apprenti conteur/rakugoka (comme pour mangaka), changeant de casquettes yakuza/rakugoka sans arrêt comme pour mieux souligner l'antagonisme, s'inspire des mésaventures des uns & des autres, en transposant situations & personnages "réels", pour revisiter/moderniser des histoires traditionnelles/classiques, faute de pouvoir les apprendre assez vite &/ou correctement, en les mettant donc à sa sauce soja... avec 1 bonne dose de mayo d'Ikebukuro WGP... saikô.
- 1 forte tendance, bien exploitée & maîtrisée, à inverser/renverser les éléments-clés de chaque histoire originale.
- 1 oyabun/kumichô vraiment compréhensif & plutôt sympa, dans un milieu où ceux qui se comportent comme des rats sont souvent les rois, elle était trop facile celle-là.
- 1 rakugoka shishô, nommé Shokichi aka Donbei, qui fait pas mal triper dans le genre, incarné par une bête d'acteur dans un rôle (principal) à contre-emploi pour celles & ceux qui connaissent l'Outrage-use filmo de Takeshi KITANO, d'ailleurs il est cité dans un épisode..
- 1 fils aîné demeuré, dans la surenchère permanente, essayant pitoyablement de suivre la voie de son père pour perpé-TUER la tradition patriarcale & 1 fils cadet, Ryuji aka Ryuhei aka Kotatsu l'ex-rakugoka (rôle principal), qui s'est barré du truc malgré 1 talent manifeste, pour partir en vrille dans la "mode" aka la conception-vente de fringues franchement cheulous, mine de rien la critique sociale & familiale, même si elle est décalée, n'est jamais bien loin.
- 1 écriture des situations, des persos & surtout des dialogues qui s'amuse avec les oppositions de styles & fait mouche presque à chaque fois... alors qu'il est pour le moins difficile de m'arracher un sourire tout comme Toraji-kun, c'est l'époque capitalo-connardo-macron-lepéniste-nucléo-verdissante (greenwashing en globish) qui veut ça.
- 1 troupe de seconds rôles qui apportent tous quelque chose en plus, l'addition est salée sucrée.
- 1 jeu d'acteurs/actrices qui répond bien présent, là où tant d'autres fictions sont aux abonnés absents.
- 1 musique traditionnelle, du plus bel effet, accompagne les rakugokas sur scène & ponctue judicieusement certains passages des épisodes (comme "équivalent" on aurait le droit, avec les productions globishées, de se manger de la techno-rock-popée qui pue & autres pitoyables faux-fous-rires bien gras-souillés & lourd-dingues).
- 1 sentiment de satiété... normal c'est du TBS du meilleur cru, on est aux antipodes d'une production mc kfc apple pourrie amazon netflixée à la con, José l'a carbonisée de toute façon.
- 1 excellente surprise/découverte que l'on peut, sans aucun problème, prendre plaisir à revisionner plusieurs fois.
8,5/10... mais j'arrondis au dessus comme je suis bon public/payeur/client/seigneur.