Faussement légère...
Le traitement cinématographique peut paraître clinquant et superficiel comme celui d’un vidéoclip, mais le traitement scénaristique frappe fort, c’est cru et violent et pourtant jamais ça ne paraît...
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le 4 avr. 2021
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Dieu sait si j’ai une prédisposition à aimer tout film et toute série traitant de narco-trafiquants et autres problèmes apparentés ayant pour lieux le Mexique et l’Amérique centrale. La série Narcos m’a donné la piqure au point que j’ai même réussi à ne pas trop détester El Chapo, c’est bien pour dire !... Mais là, après 5-6 épisodes de Tijuana, ouf, disons que « c’est difficile ! »…
La série n’est pas mal filmée en soi, mais ça manque affreusement de rythme, et l’on échoue tellement à créer quelque ambiance anxiogène que ce soit que l’ennui, après 3-4 épisodes, s’installe assez fortement pour qu’on perde espoir que notre intérêt rebondisse.
L’interprétation est, de plus, très inégale. Les expérimentés Damián Alcázar (vu dans Narcos) et Claudette Maillé font ce qu’ils font et tentent de limiter les dégâts, mais la pauvre Tamara Vallarta, dans son rôle d’une jeune journaliste têtue et quasi un peu bête, est pénible : l’expression faciale aussi amorphe que celle d'un robot-acteur qu’auraient fabriqués d’habiles ingénieurs japonais, la démarche nonchalante comme si elle déambulait sur une planète lointaine dont la gravité serait cinquante fois supérieure à celle de la Terre, elle crée un personnage quasi insupportable.
Bref, le sujet reste pertinent et en soi intéressant, mais on aurait souhaité que le tout fasse preuve de davantage de savoir-faire et de resserrement dans le traitement.
Créée
le 16 mai 2020
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