Inégale, mais prometteuse...
Brêve série anthologique de 7 épisodes de seulement 25mn chacun, cette mini série chinoise (co-produite par Netflix) est surtout remarquable pour ses ambiances et ses esthétiques visuelles. Chaque...
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le 15 oct. 2022
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Brêve série anthologique de 7 épisodes de seulement 25mn chacun, cette mini série chinoise (co-produite par Netflix) est surtout remarquable pour ses ambiances et ses esthétiques visuelles. Chaque épisode baigne dans une atmosphère qui lui est propre et propose quelques beaux moments visuels.
Mais si l'esthétique suffisait au spectateur cela se saurait depuis l'âge d'or du cinéma surréaliste. Ici ce sont les scenari qui sont, peut-être, le point faible de l'ensemble.
Le premier épisode "Délit de fuite" commençait sur une idée simple et accrocheuse pour finalement finir de manière abrupte sans avoir réellement planté un décor solide à la série.
L'épisode 2 "L'immaculée perfection" malgré son visuel mêlant lenteurs et séquences kaléidoscopique s'appauvrit en misant tout sur la sur-esthétisation visuel noyant son thème du piège de la standardisation.
L'épisode 3 "Le chat et la souris" est, malgré son côté foutraque (découpage, séquences, dialogues) et son scénario perché, un épisode intéressant par le refus de miser tout sur une plastique consensuelle.
Le 4ème épisode "Animaux interdits" est certainement l'épisode le plus réussi entre réalisation et scénario, les deux enfants acteurs sont superbement filmés et le récit se tient par sa finesse et son ambiance pesante mais sans ostentation.
Le 5e épisode "Dernier arrêt : le Paradis" s'il n'est pas saisissant sur son fond est une petite pastille mélancolique qui manque malheureusement son ode à l'absurdité de la vie ("à la fin, ne resteront que vos organes").
Le 6ème épisode "Mal d'identité" est réalisé dans un style très conventionnel ce qui ne met pas particulièrement en valeur son propos (vu et revu) sur les réseaux sociaux et de la virtualité avec sa fin trop prévisible.
Et enfin le dernier épisode "Tunnel" s'attaque au thème de la perte et de l'enfermement dans une esthétique brut et simple qui convient au ton nihiliste du propos.
Dans l'ensemble cette mini série qui aurait pu n'être qu'une copie de Black Miror réussi à se réapproprier les codes du genre sans trop perdre son identité et son ton asiatique. Même si j'ai trouvé que les sujets n'étaient pas forcément très originaux, leur traitement visuel, la qualité de jeu des comédiens et le ton général porte ce quelque chose de l'âme asiatique que j'aime beaucoup... ou presque.
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le 15 oct. 2022
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