Tous les ans, au mois de juillet, commence la transmission en direct et télévisée du grand rendez-vous sportif estival : le Tour de France, la grande épreuve cycliste connue du monde entier. De la transmission alternée entre France 2 et France 3, l'intérêt pour le vélo est revenu peu à peu, après les années assommantes du règne de Lance Armstrong et longtemps après l'affaire Festina qui avait taché l'image du cyclisme.
Du rêve aujourd'hui revient avec les noms de Julian Alaphilippe, Romain Bardet et Thibault Pinot. Peut-être verra-t-on enfin un français gagner le tour, le premier depuis Bernard Hinault en 1985. Hinault, le premier nom que je retins étant petit, avec par la suite Jop Zoetemelk, les frères Simon, Jean-René Bernaudeau, les frères Madiot, Sean Kelly, Stephen Roche, Pedro Delgado, Michel Laurent, Joaquim Agostino, Robert Millar, Laurent Fignon, Greg Lemond, ...
L'ère Indurain m'emmerdait un peu car je trouvais le coureur espagnol, quintuple vainqueur du Tour, bien gentil mais sans panache.
Gérard Holtz et Patrick Chêne sont partis depuis un moment et je dois dire que leurs commentaires soûlaient sérieusement, souvent dès qu'un coureur cycliste était incessamment dans leur focal : Gouzi gouzi le chouchou Richard Virenque à Gégé ou le beau Jean-François Bernard au Papat' !
Par ailleurs, le Tour de France est indissociable aux paysages, aux sites, aux villages et aux villes qu'il traverse, sous les explications historiques de Jean-Paul Ollivier. Ce n'est peut-être plus lui qui s'occupe de la rubrique je pense, n'ayant personnellement pas trop suivi l'édition 2020 qui s'est déroulée exceptionnellement en septembre.
Depuis le Tour de France à papa, le sport cycliste a bien évolué en quarante années. Il fait sans doute moins rêver quand on a réalisé en tant qu'adulte, que les étapes sont gérées stratégiquement à l'oreillette de chaque champion assisté par des lieutenants et des porteurs de bidons. C'est ainsi. Tout semble se gérer au moindre coup de pédale et à la goutte de sueur près.