🎼 Mais vivre sans tendresse, on ne le pourrait pas, non non non non, on ne le pourrait pas 🎼 (Bourvil / "La tendresse").
Heureusement que Daniel est un personnage séduisant et que je ressens une tendresse à son égard parce que certains choix étranges de la série m'ont parfois perdus. Je n'ai rien contre un peu d'atypisme...mais point trop n'en faut (l'absurde n'étant pas ce que je préfère) ^^
Une chose est sûre, Tout ce que j'aime a le mérite d'être plus originale que la moyenne. Entre son format (18 minutes), un mélange des genres (humour absurde/malaisant/pince sans rire, romantisme échevelé, fatalisme désabusé) et le fait qu'elle ne suive aucune logique narrative, c'est pas si souvent que je regarde une série comme ça. Après, ce fouillis permanant est aussi sa limite.
En réalité, la seule chose qui me fait apprécier la série est son personnage principal. Tantôt charmeur, tantôt peu sûr de lui, il a surtout tendance à subir sa vie. Tout ce qui le touche directement me rend la dramédie attachante. Malheureusement, hormis Javier, tous les autres personnages m'indiffèrent. Et puis y'a Piter qu'on accuse de tous les maux (alors qu'il ne fait littéralement rien ^^). Alors là , c'est gênance absolue, tout ce avec quoi j'ai du mal ^^
Si on ajoute un rythme pas toujours facile à comprendre et un montage curieux, on obtient définitivement un objet télévisuel peu commun (comme je n'en vois pas souvent en tout cas).
Bref, Tout ce que j'aime est une série déroutante mais au moins pour l''histoire de Daniel, j'ai aimé la suivre (mais pas au point de m'en relever la nuit ^^). C'est une petite production argentine qui mérite d'être découverte.
Notes : entre 12.5 et 13.5
Moyenne : 13.13/20