La série commence par une scène de 1mn30 de cassage de gueule gore d'un clown dans une rue noire par Claire, Virginie Efira, qui capte l'attention. Eric Rochant nous pose une clé dès le début et dont j'ai cherché jusqu' au bout de cette forte série la serrure de cette scène.
La cinématographie est nickel. C'est tourné par un pro de la caméra, qui a réalisé les saisons du bureau des légendes.
Au travers des problèmes rencontrés par les divers membres d'une famille classique et ses dissensions, un drame frappe un des enfants de Marion, Sara Giraudeau, par une maladie génétique dont la rémission est statistiquement incertaine.
Tous les membres de la confrérie se retrouvent touchés, d'une manière ou d'une autre, par ce choc familial. On assiste aux transformations des états d'esprit des membres de cette grande famille au fil de l'évolution de la maladie qui frappe la petite fille.
La distribution est solide, les personnages bien campés. Dans la seconde partie de cette série de 8 épisodes l'histoire s’essouffle un peu dans la longueur du traitement compliqué de la maladie de la petite Rose.
La série est construite comme toutes les séries classiques: Un aspect choral appliqué à des caractères très bien définis et qui se font bousculer par le malheur autour du point focal de Rose.
Cette série se binge facilement. J'ai passé un bon moment à voir ces bons acteurs s'agiter dans leur cercle de contradictions.
Par contre, pour la serrure, je cherche encore. Serait-ce juste un appât pour accrocher le public dès les premières images ?