Passable et divertissant.

«The Triangle» est une mini-série produit par Bryan Singer en 2005, elle est composée de trois épisodes d'environ 80 minutes chacun. C'est l'histoire d'un riche entrepreneur lassé de voir ses cargos disparaître mystérieusement dans le triangle des Bermudes, embauche une petite équipe triée sur le volet afin de mener l'enquête.

J'ai regardé cette série uniquement parce que Sam Neill est au programme, Singer étant à la production, on pouvait espérer beaucoup d'un tel duo gagnant. Les vingt premières minutes sont un peu rebutantes, les CGI étant à la limite du correct, mais soyons tolérant, c'est un budget pour la télévision et c'est produit il y a une quinzaine d'année. Une fois l'équipe constituée, on suit sans déplaisir nos protagonistes sur la voie de la vérité. Tous les éléments qui ont un attrait à l'imaginaire ufologique et au mystère sont présentes. Les hommes en noirs, l'expérience de Philadelphie, le gouvernement, etc. Certains angles sont intéressants, comme le fait que les survivants du triangle soit confrontés à des réalités parallèles constamment, dans leur vie de tous les jours.

Si «The triangle» possède un certain cachet et réussit à instaurer une ambiance, elle souffre de longueurs dont on aurait pu largement se passer, réduire à deux épisodes auraient grandement contribué a un rythme plus soutenu. Sans compter qu'il faille avaler certaines couleuvres scénaristiques très gratinés. Exemple d'un dialogue ubuesque entre les personnages :

Question (de scénariste en réalité)

• Mais l'US Navy travaille sur ce problème depuis 40 ans, pourquoi des simples citoyens comme nous, travaillant sur le dossier depuis 48h aurait réussi à déceler leur erreur ?

Réponse hallucinante qui – à elle seule – ressemble à une excuse du scénariste (un peu honteux), demandant aux spectateurs de bien vouloir accepter cette couleuvre :

• Le turn-over ! Parce que à la Navy, les nouveaux reprennent les théories des anciens sans se poser de question.

On parle du sort de l'espace-temps et de l'univers, là !

En conclusion, je dirais que la mini-série se regarde, juste une fois pour ma part. Il faut accepter les facilités d'écritures et quelques longueurs qui longent cette histoire – malgré tout – sympathique à suive.