Voici un nouvel isekai qui m’a plu, c’est déjà une bonne chose à préciser. Mais j'ai l'impression d'avoir vu une saison de mise en place, trop en surface. Un gros teasing qui ne prend pas pleinement aux tripes malgré quelques moments épiques et de belles promesses, comme l'entrée d'un repas.
Me rappelant Tensura sur plusieurs points, Tsukimichi reprend les bases de l’isekai bien classique et se place plutôt dans le côté comédie d’action. Même si les deux derniers épisodes prennent un tournant plus sérieux et sombre (même glauque sur un moment), ça reste une comédie d’action. Je n’ai jamais été hilare devant une situation de Tsukimichi, mais ça n’a pas empêché de suivre avec intérêt l’histoire qui dose (beaucoup) ce qu’il me donne comme infos.
Un monde inconnu, injuste et plus complexe qu’il n’y parait en apparence (tiens, une question d’apparence), mais comme dit au début, ce n’est que du teasing pour l’instant. Il y a des idées intéressantes (la beauté omniprésente, la déesse en grande méchante, ce clivage entre humains et demi-humains) dont on ne voit que la partie émergée. Même le héros semble cacher pas mal de choses : un côté torturé et radical qui rendrait plus intéressant ce Makoto, qui ne se démarque pour le moment que par sa rancoeur (justifié) envers la déesse qui l’a ramené dans ce bourbier, et qui permet quelques bonnes vannes.
L’animé va vite et semble même skipper pas mal de world building scénaristique (dommage pour un isekai…), je n’ai pas encore pu vraiment adhérer à l’aventure de Makoto et ses deux guerrières, Tomoe et Mio. Et ce n’est pas la réalisation qui va plus m’immerger dans cette aventure : les quelques combats sont plutôt plaisants, les effets sur les flèches de Makoto notamment sont stylés et bien propres. Mais pour un isekai, c’est dommageable d’avoir des décors, des environnements qui se démarquent si peu.
Même si j'ai apprécié cette première saison, Tsukimichi Moonlit Fantasy est un isekai qui mérite plus de contenu pour se démarquer : là, on est devant une intro des plus sympathiques, mais pas plus d'après moi.