Après quelques minutes de visionnage j’avais déjà compris que les petites histoires d’ado allaient vite devenir le constituant majeur de la série, non pas que cela me dérange lorsqu’il s’agit de deux ou trois histoires. Si seulement…
Autant vous dire qu’il ne me fallut que très peu de temps avant de confondre un personnage avec un autre. Compliqué de faire autrement avec des sujets si insignifiants, la serveuse de diner au mari un tantinet misogyne, le capitaine de l’équipe de football américain qui ne sait maîtriser ses émotions… Bref, dès le premier épisode j’étais fixée, mais pas assez visiblement.
Je décidai d’embrayer avec le second épisode et quelle fut ma surprise en découvrant un nouveau visage, (encore un dis-donc!) et pas n’importe lequel : celui du fameux, de l’unique, du MAJESTUEUX Dale Cooper!! Eh bah oui, oui j’avoue, j’attendais, que dis-je, je trépignais d’impatience en songeant à l’arrivée en scène du personnage phare de l’histoire. En espérant qu’il pourrait sauver la ville de la tyrannie instaurée par ces ados perturbés ainsi que le récit.
Que nenni! L’agent du FBI aux talents presque divinatoires ne fit pas long feu face à la médiocrité de certaines scènes : je pense notamment à un plan dans la prison dans laquelle le biker à la coupe en brosse et les deux durs à cuir se retrouvent, j’eus l’impression de visionner une parodie de la scène en question.
Voilà, là est mon souci avec Twin Peaks, dès le premier épisode j’ai eu le sentiment qu’on ne pouvait rien m’offrir d’autre qu’une parodie d’une mauvaise série policière, surjouée et au scénario presque bâclé par une multitude d’histoires secondaires.
Peut-être qu’elle est dépassée ou ne suis-je pas allée assez loin? Nul ne le saura… en tout cas pas moi.