Sympa
Et monte en puissance au fur et à mesure des épisodes. Des situations très bien vues
Par
le 7 mai 2021
Quand on passe en revue les formats courts de Canal +, Un entretien n’est généralement pas le plus cité du lot. Pourtant, cette mini-série humoristique quelque peu passée inaperçue n’a rien à envier à Bref, Bloqués, Castings et consorts…
Le principe ? 5 minutes dans la tête d’un DRH en rendez-vous avec un interlocuteur donné (généralement un candidat ou un collaborateur). L’objectif ? Tourner en dérision les nouvelles pratiques du monde du travail ou moquer les codes du management moderne à travers un large éventail de thématiques plus que jamais d’actualité.
Et forcément, tout y passe : quotas, minorités, handicap, maternité, harcèlement, team-building, télétravail, écriture inclusive, cybersécurité, management horizontal quand il n’est pas “diagonal”. Et donc, autant de situations propices à l’embarras pour notre malheureux DRH, incarné par un Benjamin Lavernhe (Le Discours) irrésistible. Mais qui ne serait rien sans une galerie de seconds rôles tous plus allumés les uns que les autres.
Le résultat : un regard à la fois grinçant et satirique sur la vie de bureau et ses limites. Etant basée sur le principe de surenchère, la série semble malgré tout avoir atteint son point de rupture avec la saison 3, diffusée en avril 2021, qui voyait alors son personnage principal migrer vers le burn-out au gré de sa mue en Chief Happiness Officer. Un directeur du bonheur qui finit par péter les plombs : voilà qui en dit long sur le vision proposée par Un entretien sur le monde du travail 2.0…
Créée
le 17 juil. 2022
Critique lue 75 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Un entretien
Et monte en puissance au fur et à mesure des épisodes. Des situations très bien vues
Par
le 7 mai 2021
Du même critique
C'est cruel, mais le rire n'existe pas. Tout du moins dans ce 1984 dystopique, où la joie est bannie du quotidien des hommes. C'est d'ailleurs très intéressant de voir ce que serait le monde sans...
le 21 févr. 2013
14 j'aime
Tom Hanks se complaît-il dans les personnages voués à la solitude ? En tous les cas, l'exercice lui réussit à merveille. C'est aussi la preuve formelle d'un grand talent d'acteur, qui sans forcément...
le 18 avr. 2013
13 j'aime
Kavinsky, c'est avant tout le charme électrisant des eighties, à l'image du très magnétique Protovision, une tuerie. La patrouille continue avec Rampage, se trempant dans le film d'angoisse à la Wes...
le 8 mars 2013
12 j'aime
2