Patrouille Nocturne (suite)
Kavinsky, c'est avant tout le charme électrisant des eighties, à l'image du très magnétique Protovision, une tuerie. La patrouille continue avec Rampage, se trempant dans le film d'angoisse à la Wes Craven, tandis que s'immisce une touche de hip-hop chez Suburbia, pas transcendant pour autant ici. Heureusement Testarossa Autodrive et son assenante mélodie arrivent à point nommé, avant de laisser la place à NightCall, la pièce de maître du DJ. Les suivants conservent l'esprit polar avec des sonorités forçant volontiers l'imaginaire à se fondre dans le décor policier, on citera les honorables Deadcruiser et Firstblood entre autres.
De manière globale, cet album est taillé en dents de scie avec des morceaux opaques et parés de références, et des titres plus sobres aux mélodies très linéaires. Mais gardons-nous de le critiquer, sa dernière oeuvre s'écoute avec oreilles attentives, preuve que Kavinsky vise toujours juste, la classe en prime.