Un dénouement étonnant
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Après avoir vu son premier roman Ne le dis à personne adapté avec succès sur grand écran fin 2006, Harlan Coben lance lui-même près d'une décennie plus tard l'adaptation de deux autres de ses romans : Une chance de trop et Juste un Regard. Deux adaptations qui seront cette-fois télévisuelles et qui prendront elles aussi place en France. Pour les deux adaptations, le format de la mini-série est choisi, afin de permettre de mieux poser les intrigues et les personnages, et faire peu à peu monter la pression et l'intensité. Chacune des deux mini-séries se compose de 6 épisodes de 50 à 60 minutes chacun. Notre critique portera sur la première, sortie en 2015 : UNE CHANCE DE TROP.
L'intrigue met en scène une mère de famille d'apparence heureuse qui voit soudainement sa vie voler en éclats quand elle est abattue à bout portant à son domicile et laissée pour morte. Après 8 jours dans le coma, elle se réveille dans un lit d'hôpital pour apprendre le meurtre de son mari et la disparition de sa fille, âgée de 6 mois.
Si l'on peut imaginer au départ une banale histoire d'enlèvement avec demande de rançon, l'histoire va peu à peu nous dérouter en partant dans des directions différentes et inattendues, où rien ne semble vraiment s'emboîter.
Après avoir exploité les pistes les plus évidentes et marqué une pause de 2 ans, la série nous emmène dans les bas-fonds des réseaux clandestins de procréation à des fins mercantiles, avec en ligne de mire le fil conducteur de la recherche de l'enfant disparu. De sombres révélations familiales saupoudrent l'univers pour le moins sordide de l'affaire, amplifiant sa noirceur.
Masculin dans le roman, le personnage principal apparaît ici sous les traits d'Alexandra Lamy, ultra-convaincante dans ce rôle de mère meurtrie, pleine de hargne et de douleur. Un tournage qui de son propre aveu aura éreinté l'actrice mais dont le résultat se révèle fracassant, faisant honneur aux nombreuses facettes de jeu de l'actrice.
A ses côtés, plusieurs acteurs connus dans le paysage français livrent également une belle interprétation : Pascal Elbé en agent de la DGSE plein d'expérience, Lionel Abelanski en ami avocat mais auquel on peine à faire confiance, Didier Flamand en beau-père tourmenté, ou encore Lorànt Deutsch en avocat véreux.
Du Stade de France à l'Aquarium de Paris en passant par les Quais de Seine, les décors sont parfaitement exploités et au service du scénario, décuplant ainsi son intensité et son caractère immersif. Petite pointe de nostalgie en visualisant la scène dans le Restaurant Memphis Coffee de Bonneuil sur Marne, fermé l'an dernier, victime collatérale de la crise sanitaire...
Après une longue lutte en quête de réponses, la série nous offre un magnifique final sur le sol américain face à deux visages qu'on reconnaît avec le sourire : Dana Delany (interprète de Katherine Mayfair dans Desperate Housewives) et Harlan Coben en personne, sa casquette vissée sur la tête, discret mais tellement charismatique. Si ce final peut apparaître utopique, il se révèle plein de douceur et d'émotion, scellant la série sur une note mélodieuse qui remplit notre cœur de joie.
En conclusion, cette première adaptation en mini-série est réussie haut la main tant dans son intensité, la prestation de ses acteurs et l'exploitation de ses décors. Si son scénario n'est pas mon préféré parmi les romans d'Harlan Coben, il est ici magnifiquement mis en scène.
Du très beau travail MADE IN FRANCE !
Créée
le 10 févr. 2022
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