Arte nous livre là un magnifique documentaire loin d'être insignifiant, proche de la satire intellectuelle. Finis notre pied d’escale intergalactique auto attribué, retour à notre place la plus objective qu’il soit. Un sentiment de malaise s’empare de nous, nous renvoie à notre condition la plus primaire d’être vivant, et se sentir infiniment petit laisseras un goût amer même aux plus sceptique d’entre nous, face à cette réalité insupportable qui restera sur notre langue le temps d’un saut dans l’infini grand.
Pourtant, quand on se risque à la confrontation de notre ethnocentrisme, sans pourtant s'en affranchir, le discours en deviens presque discordant et contradictoire.
Si le cosmos est tant immense et que les milliards d'autres espèces vivantes dans l'univers sont tout aussi dérisoires et insignifiantes que nous le sommes, alors la question de savoir si nous détruirons notre propre maison est tout aussi insignifiante. Si l'être humain n'est pas le centre de l'univers, car spoiler - nous ne le sommes pas - , quelle justesse y'a t'il à comparer toute cette diversité d'espèce avec lui, et lui seul ?
Le connu est fini, l'inconnu infini; ce que nous comprenons n'est qu'un îlot perdu dans l'océan illimité de l'inexplicable. T.H. Huxley