Lorsque Valek a commencé ses vidéos, j'étais au collège. Je trouvais ça super rebelle qu'un mec insulte de manière aussi violente les autres. Moi et mes potes, on se trouvait super anti-conformistes, en dehors des masses ignorantes de la déliquescence de notre société. J'étais tellement à fond dans le délire que j'utilisais le terme "dégénéré" de manière non-ironique.
C'était il y a 7 ans, maintenant j'ai grandis.
Mes idées politiques réactionnaires ont disparus quand j'ai compris que ces vidéos n'étaient basé sur aucuns faits mais que du ressentiment envers les autres et la société.
Après 7 ans j'ai évolué et je suis retourné sur ses vidéos pour revoir un peu celui qui avait marqué mon adolescence.
Rien n'avait changé. Alors oui, maintenant il montre sa tête et on entend sa vraie voix. Mais idéologiquement c'était la même soupe, le même mépris des gauchiste.
Alors je ne suis pas un Jean-Tolérance, pour moi les discours de "aime ton prochain comme toi même" ne marche pas, mais ce serait difficile de voir dans Valek autre chose qu'un type aigris.
On me retorquera que c'est de l'humour. Mais moi j'en vois pas. En quoi reprendre les memes éculés du 18-25 est il de l'humour ? En quoi faire des vidéos de 20 minutes sur le néoféminisme est il de l'humour ?
Maintenant il se veut éducateur et donner envie aux hommes d'être à nouveau viril. C'est le discours masculiniste de base, le féminisme détruit la virilité des hommes en les émasculant et en fabriquant une société favorable uniquement aux femmes et aux minorité.
Le problème c'est qu'il ne se base sur rien pour dire ça. Dans sa vidéo sur le néoféminisme, il critique le féminisme avec des sources scientifiques sans jamais corrélés les données avec ses arguments.
Il critique la notion de "construction sociale" sans jamais en donné une définition. Il critique Simone de Beauvoir sans jamais critiquer ses idées.
Il ne fait que du vent. Il a perdu le petit grain de sel qui pouvait faire son intérêt.
Maintenant c'est devenu un vidéaste lambda qui exprime son avis en politique.