Le studio Kyoto Animation est décidément très fort.
Sur le plan formel et technique, le niveau est tout simplement délirant pour le format série ; Le dessin est d’une précision éblouissante et l’animation à tomber à la renverse.
Malgré l’insistance des effets dramatique (mais fonctionnant avec puissance), les sujets abordés tout au long de l’oeuvre sont d’une superbe intelligence et profondément humain.
On est confronté à la perte, aux regrets, à l’incompréhension, à la tristesse ; mais aussi à l’espoir, à la tendresse, au réconfort ; le tout prit dans les mailles d’un univers splendide et plein de grâce où l’élégance règne en maitre.
Les mots et leur puissance sont au centre d’une réflexion qui nous donne l’envie de quitter nos réseaux virtuels et la communication bien trop précipité qu’elle engendre pour revenir à la pratique épistolaire, et savourer le chant d’une machine à écrire.
Le protagoniste principale est d’une classe et d’une profondeur si haute, qu’elle vient parfaire mon panthéon de personnage féminin d’animation japonaise, en prenant place aux cotés de Motoko Kusanagi (Ghost in the shell) et Revy (Black lagoon).