Ronald Reagan, sors du corps du créateur!
Ah, Walker...
Pourquoi 4?
Parce que Chuck Norris restera un maître d'arts martiaux (6 fois Champion du Monde et invaincu, quand même, et Grand Maître),parce que le chili de CD Parker restera mythique, parce que le générique est pas mal et que Chuck Norris pourrait se faire chanteur country sans être ridicule.Sans oublier quelques guests sympathiques, comme Hulk Hogan ou Michael Ironside (on peut dire ce qu'on veut, ça fait toujours plaisir de le revoir, notre Michael, et j'ai été heureux de le retrouver dans la saison 2 de Castle).
Bon, c'est bien beau, ce petit élan de gentillesse, mais ça vaut quoi, en fait?
Hé bien, Walker, c'est la parfaite synthèse de la carrière de Chuck Norris, icône du film d'action reaganien.
Mais si, vous savez, ces films produits à la masse dans les années 80, sous Reagan, et qui faisaient l'apologie de sa politique "Hé, vous voyez, le Tiers Monde?On va vous massacrer la gueule!Ouais, parce que, aux States, vous allez voir, on est les meilleurs, on est les plus forts, on est les plus beaux, on est les plus cons..." (oups, je crois que le dernier n'était pas vraiment présent dans son idée...Mais vu que ça l'était dans les faits...).
Donc, en gros, Walker, c'est des gentils très gentils contre des méchants très vilains pas beaux qui veulent s'en prendre à la sécurité des glorieux Etats-Unis d'Amérique, en passant par le Texas.
Seulement, voilà, les Texas Rangers existent encore et ils ont l'arme ultime.Chuck Norris.Et donc, notre Chuck, aidé de son fidèle Clarence Gilyard Jr/James Trivette (le casting s'étoffant plus tard dans l'histoire) va aller botter les fesses des méchants très méchants, en n'oubliant pas sa signature, le coup de pied sauté à travers le pare brise.
Evidemment, ça dégouline de guimauve au passage, de quelques leçons sur la vie, les arts martiaux, bla bla bla...
Bref, une série à éviter passé 12 ans :P