Le créateur the The Wire qui tente de faire une sorte de The Shield façon réaliste sur fonds d'atmosphère "George Floyd", mais échoue complètement.
Le gros de l'histoire ou du propos est très peu intéressant, pas du tout convainquant. Très cliché, voir très préchi-précha, une surprise quand on connait The Wire.
La série n'a ni la tension et le côté transgressif de de The Shield, ni l'objectivité journalistique de The Wire qui lui permettait de s'élever au dessus de toute volonté moralisatrice.
Ici on est dans le jugement direct, sans nuance, et ce jusqu'à la fin.
Sans Jon Bernthal je pense que je n'aurais pas terminé cette série qui n'a quasiment rien à dire qui n'ai pas été déjà dit ailleurs (et probablement en mieux). Mais même avec ça, son personnage est caricatural.
La surprise vient du dernier épisode, alors qu'on était résolu a s'ennuyer ferme face à cette succession de cliché insipide à laquelle on s'était habitué les 5 épisodes précédent, tout d'un coup il y a des choses à dire, le propos s'élève, la dénonciation devient moins manichéenne, plus adulte... Mais c'est un peu tard, c'est ce qu'on aurait dû nous proposer dès le premier épisode.