Mon premier ressenti sur We own this city, c’est que : c’est difficile à suivre, mais c’est réel, ça transpire le réel. C’est pas une série qui veut être drôle ou faire des compromis en masquant certains aspects de la police derrière une ribambelle de vannes. Évidemment, y a des répliques drôles, car certains personnages et situations le sont, mais on n’est pas là pour ça et les créateurs de la série nous le font bien sentir.
Après un épisode d’introduction qui nous emmène dans les rues de Baltimore, qui nous plonge dans la ville, dans ses propres règles, le second démarre réellement l’intrigue. Les histoires se mêlent, les personnages prennent place sur un l’échiquier, les interrogatoires s’enchaînent.
Finalement, le second épisode présente véritablement le sac de nœuds que les spectateurs – comme les enquêteurs – vont essayer de démêler petit à petit.
Peu de musique, beaucoup de dialogues, beaucoup d’interactions et beaucoup de personnages. Bien sûr, dit comme ça, ça peut paraître indigeste, mais en réalité, on est vite captivé, on s’accroche à chaque échange pour essayer de comprendre.
Ça a été un plaisir de découvrir cette série en salle, hâte de voir la suite en avril à sa sortie, car ça vaut vraiment le détour.
En bref, 8/10.