What/If, c’est comme une soirée jeux de société où tout le monde essaie de jouer à Cluedo en mode sexy, mais où les règles ne tiennent pas debout. Netflix te vend un thriller psychologique intense, avec des choix moraux impossibles et des rebondissements dignes d’un soap opéra de luxe. Ce que tu obtiens, c’est un cocktail maladroit entre Indecent Proposal et Dynastie, avec une Renée Zellweger qui s’éclate dans un rôle tellement over-the-top qu’elle semble sortir d’un autre univers.
Renée, parlons-en : en Anne Montgomery, elle livre une performance aussi extravagante qu’un défilé de mode haute couture sous acide. Chaque regard, chaque réplique, respire la manipulation et le drama, à tel point qu’elle devient le seul vrai spectacle de la série. Mais autour d’elle ? Un casting de personnages fades qui se débattent dans une intrigue qui se veut complexe mais s’embourbe rapidement dans des clichés.
Le concept de départ — un couple naïf pris au piège d’un accord douteux avec une femme d’affaires mystérieuse — promet des dilemmes moraux croustillants. Mais très vite, la série se perd dans des intrigues secondaires inutiles, des dialogues qui sonnent faux, et des twists téléphonés que tu vois venir à des kilomètres. Tout est exagéré, mais pas dans le bon sens : au lieu de t’accrocher, tu finis par lever les yeux au ciel plus souvent que nécessaire.
Visuellement, What/If essaie de compenser ses lacunes avec des décors ultra-stylés et une ambiance glossy. Mais même ça finit par sentir le vide, comme si on avait collé du maquillage sur un scénario qui manque cruellement de profondeur.
En résumé : What/If aurait pu être un thriller audacieux et sexy, mais se noie dans un excès de drama et un manque de subtilité. Une série à regarder si tu veux rire involontairement ou admirer Renée Zellweger en mode "diva machiavélique", mais ne t’attends pas à une révélation.