De prime abord, la série était plutôt encourageante. Un décor paradisiaque (Ibiza) boosté par des filtres de couleur à vous décoller la rétine dans lequel déboule une bibliothécaire de Manchester (qui va très vite devenir une tête à claque pleurnicharde et insupportable) pour enquête sur le passé de son frère, mort 20 ans plus tôt dans des conditions mystérieuses…
Bref, on allait voir ce qu'on allait voir avec ce projet portée par Alex Pina, le producteur de la Casa de Papel. qui allait nous plonger dans une enquête passionnante, pleine de révélations sur es us et coutumes de cette ile d'Ibiza dédiée à la fête et à tous les excès.
Les premiers épisodes sont plutôt agréables à suivre et puis, à mi-parcours... c’est le drame.
La série n’avance plus, et l’intrigue (faire la lumière sur la mort d'une frère + une histoire de trafic de cocaïne) qui nous tenait jusqu’alors éveillé passe en second plan au profit d’un récit centré uniquement sur des amourettes, des histories de cul à rebondissement... notamment celles entre l’héroïne principale et un homme de mains beau et musclé. Bref, nous voilà dans Amour gloire et beauté sans que l’on n’ait rien demandé à personne.
Et malheureusement, au boira la coupe jusqu’à la lie bout avec un dénouement final aussi risible qu’invraisemblable. Bref, pas grand-chose à sauver dans cette série trop mainstream et trop sentimentale et surtout bien chargée dans les dialogues que dans la caractérisation des personnages. A oublier.
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