La série porte le nom de White Nights sur Netflix.
Critique après 3 épisodes, j'ai arrêté ensuite.
White Nights est une série qui se montre très rapidement rébarbative avec son fond vide : Une riche héritière, aussi expressive qu'une Sharapova sur un court de tennis, recrute une jeune femme issue d'un milieu pauvre et s'évertue à lui montrer que l'argent ça fait tout, que l'argent a plus de valeurs qu'une vie, que faut dépenser tout son argent. Sacré discours.
Cette jeune femme est censée admirer la richesse de cette héritière. Pourquoi pas. Mais ici, c'est si peu contextualisé, ou si mal, qu'on peine à croire l'existence de cette jalousie. On passe ensuite à une difficile intégration de ce nouveau mode de vie, ce qui par de nombreuses scènes d'un ton très léger nous met devant le même comique de situation : Ne pas savoir comment dépenser l'argent futilement.
Ce n'est pas qu'une histoire entre ces dames puisque l'on a des jeux de pouvoirs liés à de grandes entreprises mais ce n'est pas plus intéressant et difficile à suivre entre tous les noms et toutes les rivalités.
On ajoute à cela une multiplication stupide des flashbacks dans chaque épisode, ce qui ne finit que par nous offrir une réalisation has-been. En plus des thèmes musicaux banalisées qui reviennent dans chaque épisode, jusqu'à saturation. C'est dommage car le jeu de jalousie du premier épisode, et surtout le flashforward qui débute la série, était malgré tout relativement sympathique. Mais toutes ces tares citées ci-dessus viennent vite surplomber le léger emballement que nous pouvions avoir.