C’est une série qui évolue énormément (on passe d’épisodes plutôt homophobes à des épisodes beaucoup plus politisés au fil des saisons) et fait un tour efficace de la culture gay en huit saisons. À compléter avec les guides de survie de Maxime Donzel pour Yagg, qui sont plus pointus. Il y a des épisodes consacrés par exemple à La Mélodie du bonheur ou à l’homophobie intériorisée. Chaque fois que j’ai visionné cette série, mon personnage préféré était différent. Lorsque j’étais petit, c’était Will parce qu’il était trop beau, ensuite en grandissant, c’était Karen parce qu’elle était bitchy, puis je me suis amouraché du côté crado et feignant de Grâce avant de finalement trouver du charme à l’insupportable Jake (probablement parce que mon homophobie intériorisée s’est un peu diminuée).