Shonen romantique dans son essence, Witchcraft Works est un animé d’action/harem qui n’a pas les défauts ecchi de beaucoup de ses confrères. Mais le duo principal est l’un des pires que j’ai pu voir, depuis le couple Yukiteru/Gasai Yuno de Mirai Nikki. Les voir tous deux tout le temps, c’est une vraie plaie. En plus que certains personnages secondaires sont plus sympathique.
Witchcraft Works raconte la rencontre entre Ayaka, une sorcière de feu surpuissante qui doit protéger Takayami, un lycéen lambda. Mais il a en lui une puissance magique exceptionnelle, qu’il ignore. Puissance convoitée par les sorcières de la Tour, méchantes sorcières qui combattent les gentilles sorcières de l’Atelier. C’est sympathique, ça a un côté shonen épique avec de l’action en grande quantité. Mais le couple principal, non. Aucune empathie, ils ne sont pas détestables mais ils sont tellement inintéressants. Suivre leur aventure romantico-héroique n’est pas emballant une seconde, ils n’ont pas de personnalités propres. Beaucoup de personnages secondaires sont plus mémorables que les deux, là. Après, on a affaire à un animé introductif, qui incite à acheter le manga. C’est dommage, parce que le combat final n’est pas très sérieux, face à une sorcière très Kira Yoshikage mais pas des plus crédibles comme grande méchante. Les 12 épisodes se termine avec des nouveaux personnages, et de nouveaux mystères résolus… dans le manga, dans votre librairie. Il n’y a pas assez de contenu pour adorer cet animé.
Visuellement, Witchcraft Works est un mélange réussi entre animation classique et CGI. Les lapins soldats, très présents et tous en 3D, sont vachement bien faits, et ne pique jamais les yeux. L’univers est très coloré, c’est pop, le monde des souvenirs du professeur de chimie est un régal. A l’inverse du fond, la forme est vraiment agréable, bien travaillé.
Witchcraft Works est un petit animé qui sert à vendre le manga, mais ne donne aucun attachement a ses deux héros. Pourtant, ça n’est vraiment pas moche, il y a des bonnes blagues, des bonnes scènes d’actions, mais pas assez pour être marquant.