J'ai toujours été contre le fait de me forcer à regarder quelque chose, et dès que je sent qu'une série me fait sentir que je dois me faire du mal pour continuer, j'arrête direct. Le plus souvent c'est un ramassé de chose mal écrit ou de choses forcés qui font que tu ne crois pas au récit et au déroulé, et voir que l'auteur force quand même à continuer dans cette voie alors que tu vois que la route est barré, tu as juste envi de sauter du train en espérant ne pas gâcher trop de ton temps avec cette histoire. Cependant des fois (cela reste que dans de très rare cas), il arrive que cela soit bien fait et que le malaise apporté soit quelque chose qui renforce le moment et l'histoire. Que ce soit par le biais de la tension, de la torture morale, de l'horreur, ... il existe quelques techniques pour rendre utile un moment de malaise où le public est en proie à un profond mal être où il ne sait pas où se mettre face à une histoire qui dérange et qui contredit sa vision de ce que doit être une histoire, et Ookami Shoujo to Kuro Ouji en fait PLUS OU MOINS parti. Car oui, de par son scénario, Ookami est une série assez atypique qui donne tout de suite le ton de la série: On veut choqué pour mieux marqué
Tout commence à l'épisode 1 qui pose très bien les bases et qui instaure une première ambiance, un premier univers tourné autour de ce personnage principale qui va à elle seul donné par le biais de son caractère espiègle et très naïve un ton assez niais "fleur bleu" à l'ensemble. On reste capté par le récit avec une ambiance assez traditionnel de shojo, et on commencerai presque à ne pas apprécier la série, jusqu'à l'arrivé de Sata. Sata va rentré lui aussi dans un 1er temps dans cette ambiance shojo un peu naze jusqu'à qu'il dynamite le tout dès le 1er épisode, et là ça marche. On rentre dans une nouvelle ambiance, et on peut pleinement profiter de la chose. On découvre un nouveau style de récit, une nouvelle écriture, ... c'est habilement joué, et rien que cela pouvait me combler. On voyage entre sadisme et pure tension, et même si ça met mal à l'aise, ça marche et je suis conquis. Cependant le style japonais, une fois encore reprend quelque fois le dessus et on retombe à certain moment sur des clichés de Shojo avec Erika qui mongolise avec des comportement illogiques, ou même Sata qui pousse de trop le caractère "j'adore les chiens" qui donne quelque chose d'affreusement glauque à l'ensemble, qui alourdi le malaise en le rendant ridicule et mal venu alors qu'il est travaillé, et qui a faillit me faire détacher complètement du récit et arrêter le visionnage. Mais comme je l'ai dit plutôt, faut se faire un peu de mal, et subir ce comportement artificiel, jusqu'à que la série offre les 1er moment d'explication et de solution. Je dirais qu'il faut subir 2 ou 3 épisodes, tout au plus pour ne rien spoiler. Et après, tout s'enchaine très bien, et tout se met en marche. On souffre de quelques longueurs à certains moments, on a quelques retombé où le comportement d'Erika est en roue libre notamment avec ses deux "AMIES", mais tout fonctionne. Le récit n'aurait pas marché s'il n'y avait pas eut d'excellent personnage, tous sont bien fait et font fonctionné le récit. J'ai l'air de bien brosser comme il faut la série mais ce que je dis n'est pas exagéré, maintenant la série n'est pas qu'excellente, notamment avec sa fin qui reste très décevante vu la farandole de scène qui se sont enchainé tous le long de la série. Sans réellement spoiler, je dirais que cela manque de réel retentissement (trois points de suspensions).
Niveau graphisme c'est la déception. Vraiment on a un récit qui est très bon, mais les graphisme ne sont vraiment pas à la hauteur de la richesse du récit. S'ils restent correct et sont attrayant, c'est la seul qualité que je trouverai à faire dessus. Ils n'y a eut aucun travail artistique et on a juste chercher à pomper des décors utilisés dans d'autre manga. Je pense notamment au parking à bus qui est exactement le même que dans Yamada kun 7 witches, la fête en plein air qui est un copié collé de celle d'A Silent Voice, et l'université qui est présente dans trop de manga, à croire que toutes les histoires japonaise se déroulent dans le même endroit et que Tokyo est une ville de la taille d'une ville de banlieue parisienne. c'est décevant au possible, on retombe constamment dans des erreurs facile à éviter mais à chaque fois on retrouve ses erreurs un peu partout. Des décors recyclé, des personnages mal gérés, ... à un moment faut dire stop. Niveau sound design c'est convenable mais sans plus, et niveau design de personnage on est sur quelque chose d'assez inégale avec du recherché et du repompé. Heureusement que l'écriture est là pour tout sauver.
13,75/20
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