Critique de Xena la Guerrière par Stéphane Bouley
2 seins = 2 points, critique simpliste, bête, pas très intéressante et réductrice... à l'image de la série.
le 6 déc. 2010
16 j'aime
3
Xena la Guerrière, lancée en 1995, c’est l’histoire épique d’une héroïne qui manie aussi bien l’épée que les poses dramatiques, le tout en jupette de cuir et sandales montantes. Xena, interprétée par la légendaire Lucy Lawless, est une combattante au passé sombre qui parcourt les terres antiques pour racheter ses péchés… en distribuant des coups de pied acrobatiques à tout ce qui bouge. Son charisme, son chakram (cette arme circulaire improbable), et son cri de guerre inimitable font d’elle une figure mythique du petit écran, même si la logique et l’historicité sont parfois aussi présentes que des licornes en Grèce antique.
Chaque épisode de Xena est un cocktail d’aventures héroïques et d’absurdités historiques. La série oscille entre le drame épique et la comédie involontaire, avec des intrigues qui vont de la chasse aux dieux de l’Olympe à la libération de petits villages en détresse. On pourrait s’attendre à des histoires épiques et profondes, mais ne nous leurrons pas : le but principal est de voir Xena se battre dans des scènes d’action stylisées, avec des cascades audacieuses et un penchant pour les acrobaties. Chaque combat est un ballet chorégraphié où Xena repousse les lois de la gravité et de la logique, laissant derrière elle des ennemis stupéfaits et un public amusé.
Aux côtés de Xena, on trouve Gabrielle, son acolyte fidèle et naïve, qui commence son aventure comme une simple villageoise, pour devenir petit à petit une combattante aguerrie. La dynamique entre Xena et Gabrielle est une des pierres angulaires de la série : leur amitié profonde, souvent sous-entendue comme une relation un peu plus complexe, est à la fois touchante et source d’intrigues (et de beaucoup de regards langoureux échangés sous un ciel étoilé). Gabrielle est le yin doux et idéaliste au yang badass et tourmenté de Xena, et leurs aventures partagées donnent lieu à de nombreux moments complices et philosophiques entre deux bagarres.
Visuellement, Xena la Guerrière est un régal rétro de l’esthétique des années 90. Les décors antiques sont kitsch, souvent réutilisés d’un épisode à l’autre, avec des palais en carton-pâte et des villages où la mode vestimentaire semble n’avoir qu’une seule règle : "moins de tissu, plus de style". La série fait usage d’effets spéciaux rudimentaires et de maquillages criards, surtout pour représenter les créatures mythologiques et les dieux, qui sont souvent plus kitsch que terrifiants. C’est une Grèce ancienne telle que Hollywood l’a réimaginée, où les dieux ont l’air d’avoir été habillés par un costumier de sitcom et où les monstres semblent tout droit sortis d’une boîte de jouets des années 80.
Les dialogues de Xena sont un mélange de sagesse mystique et de phrases d’action dignes d’un film d’arts martiaux. Xena, toujours prête à lancer une réplique intense, a une façon d’amener chaque conversation vers le dramatique, qu’il s’agisse de stratégie guerrière ou de méditation philosophique sur le bien et le mal. Gabrielle, quant à elle, incarne le bon sens et l’innocence (parfois irritante), posant les questions simples que tout le monde pense tout bas. Les méchants, eux, sont souvent des caricatures de vilains, avec des rires diaboliques et des motivations qui se résument à "dominer le monde" ou "détruire Xena", ce qui donne à la série une ambiance de bande dessinée vivante.
Les intrigues peuvent parfois manquer de profondeur, et l’histoire prend souvent des raccourcis étonnants, mais c’est là tout le charme de Xena. La série ne se prend pas au sérieux et sait offrir un divertissement sans prétention, jouant avec les mythes et l’histoire sans se soucier de la fidélité. On passe ainsi d’une mission de sauvetage à une quête pour sauver l’humanité de la colère divine, avec des changements de ton et de costumes dignes d’un carnaval. La répétition des formules (Xena bat le méchant, Gabrielle apprend une leçon) peut donner une impression de déjà-vu, mais cela reste étrangement addictif.
En conclusion, Xena la Guerrière est une série iconique, à la fois épique et excentrique, qui assume pleinement son côté kitsch et offre une héroïne puissante et charismatique. Avec ses combats acrobatiques, ses dialogues grandiloquents et ses décors qui oscillent entre le médiéval et le carnaval, Xena est un voyage au cœur d’une antiquité fantasmée, où chaque épisode est une nouvelle aventure improbable. C’est une série pour les amateurs d’actions stylisées, de personnages féminins forts, et d’histoires qui flirtent avec le ridicule sans jamais en faire trop. Un classique des années 90, à savourer pour son charme rétro et son énergie indomptable – exactement comme notre guerrière en jupette préférée.
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il y a 23 heures
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