Il faut donner la chance au produit.
Et je l’ai donné puisque j’ai regardé toute la saison en 3 jours.
Comme souvent ça démarre pas mal, il y a quelques invraisemblances, mais les séries et les films récents m’ont tellement habitué que je suis vacciné.
Et puis il y a l’invraisemblance de top, celle qui démontre encore une fois que des scénaristes en vase clos sont capables de pondre d’énormes bêtises, et que l’esprit critique s’est totalement évaporé face à leur vanité.
Ici c’est le coup du Cessna. Déjà on se demande ce qu’il fout là et comment il est arrivé là. Ensuite le truc démarre au quart de tour (merci de m’envoyer les références de la batterie). Mais le summum, et cette réplique vaut son pesant de cacahuètes : « j’ai vu mon père (ou oncle, je ne sais plus) piloter et je potasse le manuel de vol depuis 1 semaine… » donc je suis pilote. Mouarf!!!
Ensuite tout le monde se met au boulot pour tailler la forêt et dégager une magnifique piste. Et le petit navion décolle gentiment avec notre gentille pilote avec 0 heure de vol, et comme on sait que c’est une série, on sait que ça va mal se passer, et oh surprise, paf le navion il explose. Oh la la c’est trop bête.
A partir de ce moment la, ça devient du grand n’importe quoi.
Un autre grand moment dans la fête du slip, la gentille goal de l’équipe qui se fait à moitié dévorer le visage par un loup, mais ses copines vont lui recoudre le visage tellement bien que même chez Chanel et Dior ils n’ont rien compris. A minuit la fille a le visage déchiré, on voit les os et les dents, et le lendemain à midi elle a une légère balafre genre je me suis coupé avec une enveloppe.
Magnifique série pour ado 2020´s décérébré (pléonasme).
A dormir debout et c’est ce que j’aurais du faire : dormir au lieu de regarder cette chose.