Dès les premières minutes, on sent qu'on va en prendre plein les yeux et tout au long des 22 épisodes, cette impression ne sera pas démentie car Your Lie in April est d'une grande qualité visuelle que ce soit le charadesign, l'animation, la série n'est jamais prise en défaut. Puis c'est l'ouïe qui est stimulée avec de très beaux morceaux de musiques classiques qui sont en osmose avec la réalisation et les émotions des personnages. Quand le héros n'entend plus les notes de musique et semble se noyer, j'ai vraiment ressenti ce sentiment de suffocation, de malaise, je n'avais qu'une envie qu'il cesse de lutte et abandonne.
Mais Your Lie in April, ce sont aussi des personnages à fleur de peau, chacun jouant un double jeu entre ce qu'il ressent et ce qu'il exprime aux autres. Et c'est surtout ça que je retiendrai, ces personnages plus ou moins durement chahutés par la vie, qui tombent et se relèvent. Alors parfois, ça tente un peu trop fort de faire pleurer dans les chaumières, mais c'est souvent contrebalancé par des séquences comiques qui allègent l'ensemble.
Lors du visionnage de la série, j'étais un peu gênée par le fait qu'elle était beaucoup trop centrée autour du héros, l'héroine étant beaucoup trop proche du concept de Manic Pixie Dream Girl (je vous laisse googler). Mais ce petit reproche a été balayé par un épisode final en apothéose qui condense en 22 minutes toute l'essence de la série et ce que l'animation peut nous offrir de plus beau en terme d'émotions.
Une véritable déclaration d'amour à la musique.