Pour la victoire ! "Hime ! Hime !"

Nous sommes arrivés ici à six. Réunissons nos espoirs et donnons tout pour la victoire !

L'éclosion d'une petite chrysalide devenue un magnifique papillon

Yowamushi Pedal : Grande Road d'Osamu Nabeshima, est la suite directe de Yowamushi Pedal, un Shonen sportif très agréable tiré du manga de Wataru Watanabe et produit par le studio TMS Entertainment, s'articulant autour du cyclisme, dans lequel l'on suit les aventures sportives initiatiques d'Onoda Sakamichi, jeune novice au potentiel gigantesque. Le périple reprend là où il s'était achevé lors du sprint final de la deuxième journée du tournoi de l'inter-lycées : quarante-et-unième compétition accueillie dans la préfecture de Kanagawa dans laquelle s'affrontent durant trois jours 120 cyclistes de différentes écoles. Une reprise attendue par le spectateur qui enfin assiste à la conclusion de la seconde journée avec les trois équipes principales portées par leurs champions respectifs composés pour Sohoku de « Shingo Kinjo », pour Kyoto Fushimi d'« Akira Midousuji », et pour Hakone (les tenants du titre) de « Juichi Fukutomi », qui s'affrontent au coude à coude pour la première place. Au cours des 24 épisodes composants cette seconde saison l'on va assister à la troisième et dernière journée du tournoi avec l'étape de la traversée des 5 lacs du Mont Fuji et de la forêt Aokigahara. Une dernière course haletante où chaque coureur va devoir puiser dans ses derniers retranchements par le biais d'une lutte totale faite de sacrifice. La victoire ultime se mérite !

Avec Yowamushi Pedal : Grande Road, on est dans la droite lignée de ce qui fut proposée durant la première saison : les déçus le resteront encore et les fans y trouveront sans problème ce qu'ils sont venus chercher. On retrouve toute la fraîcheur et la dynamique des dessins portés par une mise en scène colorée survitaminée qui offre à l'ensemble des courses un aspect titanesque atmosphériquement chargé dans laquelle chaque participant semble miser sa vie. Une approche caractéristique faisant le sel de cette série d'animation qui mélange efficacement l'attrait sportif avec l'animation sur un récit où le réel et l'irréel se concilient intelligemment à travers un rythme qui va bon train. On retrouve toute la symbolique scénaristique de Yowamushi Pedal avec des personnages que l'histoire explore intelligemment d'une équipe à l'autre, prenant surtout le temps de s'arrêter sur les adversaires du club de Sohoku, offrant une palette dramatique pertinente, même à des personnages détestables comme Akira Midousuji. L'esprit sportif est savamment porté autour d'une belle moralité qui a l'intelligence et le respect de n'oublier aucun acteur de ce sport. Une belle expérience portée par de nombreuses actions toujours aussi incroyables et percutantes avec une tension extrêmement tendue et continuellement palpable. En clair, on ne s'ennuie pas une seconde et on dévore chaque épisode dans la joie et la bonne humeur jusqu'au sprint final, avec à chaque fois une envie urgente d'enfourcher son vélo et d'avaler des kilomètres de route.

Les sommets nous attendent !

On retrouve avec ravissement notre otaku préféré " Sakamichi Onoda ", qui depuis les premiers épisodes, où il n'était qu'un solitaire fermé sur lui-même fan de japanimation parcourant sur son vélo de ville plus de 90 km tout en chantant le sourire aux lèvres le fameux générique de son animé favori : "Hime Hime" de Princesse, a fait des kilomètres. Accompagné de ses deux fidèles compagnons " Shunsuke Imaizumi " et " Shôkichi Naruko ", première année de l'école de Sohoku High School, nos trois coureurs atypiques doivent devenir les leaders de leur club, leurs mentors respectifs Shingo Kinjô, Jin Tadokoro et Yûsuke Makishima étant mal en point après les deux premières journées de l'inter-lycées. Une occasion pour ceux-ci de briller en portant les espoirs de leurs camarades jusqu'à la ligne d'arrivée, permettant surtout à Onoda de s'affirmer une bonne fois pour toute dans la compétition et de porter la lumière en espérant au bout du chemin devenir Roi de la Montagne et être consacré champion de l'inter-lycées. Avant cela de nombreuses épreuves attendent encore nos camarades à commencer par Hakone, le plus grand club de cyclisme du pays avec son champion invaincu Juichi Fukutomi, accompagné de ses 5 membres : Touichirou Izumida, Jinpachi Tôdô, Hayato Shinkai, Yasutomo Arakita et Sangaku Manami, le rival d'Onoda. Sans oublier le diabolique Akira Midousuji de Kyoto Fushimi, qui pour le coup n'est plus le seul nouveau dont les membres doivent se méfier, puisque pour cette dernière étape un autre concurrent tout aussi sinistre et manipulateur sort de l'ombre avec Eikichi Machimiya, alias le Chien combattant de Kure, du club de Hiroshima Kureminami.

Pour cette ultime journée, les moments de bravoures s'enchaînent allègrement au travers de nombreux rebondissements développés avec ingéniosité, dans lesquels l'on découvre par des techniques souvent ubuesques mais amusantes les joies du cyclisme et toute la bienveillance que l'on peut en tirer en surmontant les difficultés par la cohésion du groupe et la confiance. Au programme, une première confrontation haletante, parmi mes préférés de cette seconde saison, avec le serpent géant avalant tout le monde sur son passage, orchestré par Machimiya et son groupe (Ibitani, Shiono, Satozaki, Harimoto et Higashimura) qui ne laisse comme autre solution une alliance temporaire entre Sohoku et Hakone. Un trio percutant composé d'Arakita (mon coureur préféré de Hakone) et des rivaux Manami-Onoda, au cours d'un affrontement intense et saisissant où Arakita s'illustre magnifiquement contre le Chien combattant de Kure. Un grand moment de Grande Road. Surviennent les 20 derniers kilomètres avant l'ultime étape, celle de la montagne. Un moment dramatiquement chargé où l'équipe au complet de Sôhoku voit ses membres se sacrifier un à un pour permettre à l'un d'eux de remporter l'ultime victoire. Les duels s'enchaînent les uns après les autres chacun jouant sa carte maîtresse, jusqu'à ce que ne reste plus que sur la route les rivaux Onoda Sakamichi et Sangaku Manami. La conclusion d'un long parcours tortueux et éprouvant fait de sueurs, de douleurs, de courages, de confiances, de joies, de doutes, d'efforts, de déterminations, de sacrifices et de partages. Onoda et Manami portent les espoirs de leurs équipes : l'ultime duel peut débuter !
« À toi de jouer Onoda kun ! Donne tout ce que tu as ! "Hime ! Hime !" »

CONCLUSION :

Yowamushi Pedal : Grande Road, d'Osamu Nabeshima, tiré du manga de Wataru Watanabe est une seconde saison de qualité dans laquelle l'on retrouve les richesses de la première saison via une excellente série animée qui transmet une énergie sacrément positive et enrichissante qui met à l'honneur le cyclisme. Une exploration sportive savamment développée autour d'une histoire idéalement structurée par ses très nombreuses péripéties intenses autour de personnages auxquels on s'attache avec en vedette notre otaku de cœur : Onoda Sakamichi. Une série haletante débutée 62 épisodes plus tôt et qui s'achève avec la fin du tournoi de l'inter-lycées. Que les fans se rassurent, il existe deux autres saisons englobant l'année suivante pour Onoda et ses amis avec Yowamushi Pedal : New Generation, et Yowamushi Pedal : Glory Line. Pour le meilleur et pour le pire.

Une belle série sportive qui incite amicalement le spectateur à se mettre au sport en faisant du vélo.

Bientôt le départ du dernier jour de l'inter-lycées. La pression est telle qu'on la ressent jusqu'ici.