Adaptation d'un succès du Weekly Shonen Jump, Yuna de la pension Yuragi est une comédie ecchi très moyenne, vraiment moyenne. Très inégale dans son humour, un peu trop répétitif, abusif dans l'ecchi, tous ces défauts ont aussi leurs qualités qui permettent de passer un moment pas désagréable durant ces 12 épisodes.
Yuna de la Pension Yuragi raconte l'arrivée de Fuyuzora Kogarashi, médium surpuissant, dans la pension Yuragi, réputé pour abriter un fantôme terrifiant. Il va y rencontrer Yuna, une jeune fille fantôme gentille et maladroite qui va souvent se retrouver dénudé devant le jeune homme. Tous comme les autres membres féminines de la pension qui vont mettre notre personnage principal dans des situations gagesques et perverses à la chaine. Je n'ai rien contre l'ecchi, ça peut même être marrant quand c'est malin et bien dosé. Mais le problème, c'est que là, on est dans l'overdose ! L'humour de l'animé repose sur les situations gênantes ou les nombreux personnages féminins de l'animé se retrouve dans les plus petites tenues possibles et imaginables. Très peu de moments vraiment absurdes, on comprend la recette beaucoup trop vite pour être surpris et amusé a compter du 2ème épisode. A vouloir trop en mettre, certaines scènes sont drôles et fonctionnent, mais c'est peu sur les 12 épisodes. Les personnages sont très caricaturaux et sans saveur, vous verrez vite venir le rôle que joue chacun. Et on est clairement devant une saison d'introduction qui mérite une suite pour en voir plus sur le fond, qui est éffleuré dans cette saison 1.
Niveau réalisation, il n'y a vraiment pas de quoi être transcendé mais c'est un travail honnête et efficace. De toute façon, vu que l'animé contient a 70% des scènes ecchi, il y a eu un excellent travail sur la lumière et les effets pour censurer au max ces scènes limites. Après, pour le reste, c'est une animation qui n'est pas très rythmé et fluide, qui se contente du minimum syndical pour ne pas être choquante.
Yuna de la pension Yuragi est une comédie très ecchi qui fera plaisir au fan du genre, qui dégoutera les plus réfractaires mais qui n'arrive jamais a être un divertissement de haut niveau : juste un moment pas désagréable, sans plus.