Ca commence bien avec un premier épisode aux séquences joliment parodiques autour du personnage du zombie qui nous invite (grâce à la voix off) à nous immiscer dans son ressenti lorsqu'il se découvre zombie. Il double son potentiel comique lorsqu'il se donne pour mission de ressembler le plus possible à un humain et pourquoi pas en redevenir un : sa BB crème, son tapis de courses, ses exercices d'élocution, ses tourments éthique quant au choix de sa nourriture, etc.
Puis arrive la mise en place du background et des perso secondaires. Et là on voit arriver les écueils : la jeune journaliste de télévision adulescente vivant chez sa soeur criarde, le policier sans charisme amoureux transi de la journaliste, la collègue flic translucide dont le seul intérêt est de pousser le policier à faire sa déclaration à la journaliste, les 2 détectives à l'humour premier degré tout droit sortis d'une case du journal mickey, une enquête sur le meurtre d'une petite fille par un inconnu déguisé en père noël...
Tout ça pose déjà ses limites en soi et va venir ralentir l'aspect parodique et l'humour que l'on été en droit d'espérer après l'apparition assez réussi du personnage principal qui deviendra détective et qui sera entraîné dans 3 enquêtes à l'écriture plus ou moins réussi. L'ensemble hésitant trop entre parodie, humour, gag, suspens, thriller et drame : le résultat est inégal.
Alors pourquoi ça ne m'a quand même pas déplu totalement ? Quelques pistes : L'idée d'un zombie conscient de son état qui lutte contre ses pulsions et rêve de redevenir humain, l'interprète Choi Jin-huyk qui réussi ici son contre-emploi, l'absence de romances sirupeuses, un rythme et un montage qui mise sur l'efficacité, un ton général (décor, costume, dialogues et quelques rares scènes méta) qui malgré tout crée une identité à l'ensemble..
En fait, en vrai je sais pas. Je crois bien que je trouve les zombies très sous-exploités dans les films et les séries et à y regarder de plus prêt ils peuvent être très sexy... ou presque :)