Zombie Roadkill est une mini série produite entre autre par Sam Raimi via sa société Ghost House Pictures et diffusée sur le site Fear.net en 2010. Six épisodes d’environ cinq minutes en moyenne durant lesquelles on va suivre un groupe d’étudiants qui vont rapidement se rendre compte que la route sur laquelle ils se trouvent est un peu particulière : tous les animaux qui y meurent reviennent à la vie et cherchent à se venger. Sous ce postulat de départ bien débile, on va découvrir une petite série qui l’est tout autant.
Ce qui est bien avec ce genre de websérie très courte, c’est que c’est très vite vu et que ça va à l’essentiel. Pas de temps mort durant 30 minutes, on rentre directement dans le vif du sujet et vont s’enchainer très rapidement des scènes toutes les plus les unes que les autres, et ce en partie grâce à ces fameux animaux zombifiés qui semble avoir très très faim de chair humaine. On va avoir droit à un écureuil, un putois, un raton laveur, un gros rat, un lapin et même un cerf. Vous imaginez bien qu’avec ce bestiaire, on va avoir droit à des scènes toutes plus surréalistes les unes que les autres. Surtout qu’ils sont malin et mesquins ces animaux de la forêt, capable même d’ouvrir les loquets des portes des voitures.
Bien entendu, tout cela n’a rien de sérieux et l’humour est clairement de mise sur chacune des attaques de nos petites bêtes poilues. On nage en plein délire et voir un putois à moitié déchiqueté poursuivre à toute allure un pauvre ado, ou encore cet écureuil très friand d’yeux sauter à la gorge des pauvres étudiants tels le lapin tueur de Sacré Graal des Monthy Python, c’est tout simplement fendard.
D’autant plus que l’ensemble est assez gore. On a droit à vrac à une décapitation, un bras en moins, un arrachage d’œil, des griffures diverses et variées et même à un grignotage d’oreille. Le must reste tout de même les animaux zombifiés qui sont extrêmement réussis, aussi bien au niveau de leur look de manière générale que dans leurs animations même si on sent bien par moment leur côté marionnette (principalement le lapin). L’humour vient d’ailleurs en partie de leur côté et rajoute vraiment une touche très fun à l’ensemble des épisodes à la mise en scène certes frénétique mais parfois un peu brouillonne avec quelques faux raccords ou incohérences.
Du fun, du fun et encore du fun pour cette mini websérie qui ne se prend jamais au sérieux, une bonne petite tranche de rire de 30 minutes qui fait du bien par là où elle passe.
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